lundi 5 décembre 2011

Il n'y a de classes que sociales

L'expression "classe politique" est aujourd'hui utilisée par l'immense majorité de nos concitoyens.Cette formule est fausse et participe de l'enfumage idéologique...

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http://www.calameo.com/read/000504339a4b4bedd32fe

vendredi 25 novembre 2011

Lettre ouverte au président de l'Assemblée nationale

Le Président de la République part en guerre contre les fraudes sociales sur le thème, notamment des abus sur les arrêts maladie : "Nicolas Sarkozy a déclaré mardi que "voler la Sécurité sociale, c'est trahir la confiance de tous les Français". "La fraude, c'est la plus terrible et la plus insidieuse des trahisons de l'esprit de 1945. C'est la fraude qui mine les fondements mêmes de la République sociale" voulue au sortir de la Résistance en 1945, a déclaré le chef de l'État. Ajoutant sans honte "Frauder, que dis-je, voler, voler la Sécurité sociale (...), c'est porter un coup terrible à la belle idée nécessaire de solidarité nationale".
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http://www.calameo.com/read/0005043394f6adfe565c0

jeudi 27 octobre 2011

Lettre ouverte à V. Pécresse ministre du Budget

Madame la Ministre.


Comme à chaque fois qu'il est question de son budget les adversaires de la Sécurité sociale évoquent des fraudes qui selon vous seraient massives. Une première réaction c'est que l'ENA et HEC ça ne prépare pas forcément à la compréhension de l'institution SÉCURITÉ SOCIALE. Le Ministre sous la responsabilité duquel elle s'est mise en place, Ambroise Croizat était un ouvrier métallurgiste, communiste et Résistant. Vous, l'œil fixé sur la calculette vous traitez les assurés avec un mépris total. Vous et vos semblables lorsque vous évoquez la Sécurité sociale c'est seulement à travers ce que vous appelez « Le trou » alors qu'elle est d'abord le moyen d'accéder au soins.

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dimanche 23 octobre 2011

Ne nous laissons pas enfumer

Prenant prétexte de la dette dite publique le gouvernement envisage une réduction drastique de notre protection sociale et des services publics. Il se sert de la dette comme une arme de destruction des acquis sociaux et notamment des retraites. Si on n'en doutait il suffirait de se reporter au « Pacte pour l'euro plus » initié par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel : « la plus grande attention sera apportée aux éléments suivants : viabilité des retraites, des soins de santé et des prestations sociales ». (1)


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http://www.calameo.com/read/000504339a70e93a4f8e4

jeudi 20 octobre 2011

POUR LE RETOUR DES SOLDATS D’AFGHANISTAN

A l'attention de Tous les Français

Nous nous permettons par ce courrier de vous demander une écoute attentive à l’expression de nombreux Français et Françaises concernant nos soldats Français en Afghanistan.
Depuis déjà quelques semaines, voire des mois, des voix s’élèvent à travers différents groupes sur les réseaux sociaux !
Ces voix crient « Nous voulons le retour immédiat de nos soldats d’Afghanistan ! »
Depuis ce terrible mois d’août 2008, date de l'embuscade d'Uzbin au cours de laquelle 10 de nos soldats ont été massacrés, jusqu’à celui de juillet 2011, ces cris de douleur se sont amplifiés, remplis auparavant de colère compréhensive, mais maintenant les mots nous manquent et les cris sont de plus en plus des cris d’incompréhension.
Ces cris sont exprimés à petite échelle, par nos petits moyens, et nous voulons les faire entendre à tous les hommes et femmes politiques ! Au 1er ministre, au ministre des armées et bien évidemment, avant tout au Président de la République, chef des armées.
Nous souhaitons être entendus par tous les Français, par les organes et institutions de la République, les médias, les radios, les représentants d’associations, de syndicats, les sportifs femmes et hommes et ou leur représentants, les acteurs, chanteurs etc…Liste bien sûr non exhaustive.
Aujourd’hui les politiques sont fortement mobilisés sur d’autres sujets, mais jamais suffisamment sur le souci majeur des parents, des frères, des sœurs et enfants de ces soldats là-bas !
N’y aurait-il pas un électorat à considérer pour 2012 ?
Souci et énorme inquiétude qu’ont ces parents pour ces soldats qui partent encore régulièrement et qui malheureusement pour certains ne reviennent qu’avec pour seul uniforme un drapeau bleu, blanc, rouge !
Nous souhaitons que vous puissiez prendre le temps, le temps de quelques vies de soldats peut être, de lire ce qu’expriment ces mères , ces pères et tous les amis sur les réseaux tel que Facebook…
Notre raison première de cette démarche n’est pas de juger les prises de position de l’Etat, il y a de cela quelques années. Encore moins de juger l’armée, nous y avons tous un membre de notre famille, voire plusieurs membres pour certaines familles.
Aujourd’hui, NON, plus aucune raison d’être présents sur un théâtre d’opérations ou le rôle de nos soldats se résume de plus en plus à n’être que des cibles vivantes…
Nous n’avons surtout pas besoin d’être un pion sur l’échiquier de l’OTAN dont les mains actives ne sont pas celles de la France et encore moins celles des Français et des Françaises.
2014, année de retour de nos soldats, vivants et morts, nous semble insupportablement loin, trop loin.
Combien de cérémonies faudra t-il encore, combien de parents dans la souffrance, combien de jeunes soldats marqués à vie par ce qu’ils vivent là-bas ?
Nous pensons bien évidemment à ceux qui ont vu, subi et eu en charge leurs frères d’armes dont la décence nous interdit d’en dire plus. Aujourd’hui très légitimement eux aussi, sans douter de leur mission de soldats dans le monde et la défense de nos valeurs républicaines et démocratiques, se pose la question de leur présence en Afghanistan, mission mal explicitée, sans résultat tangible et durable et surtout aussi mal perçue par les concitoyens que nous sommes.
De très nombreux experts pensent que le retour des soldats pourrait se faire très rapidement et, nous le répétons, il n’y a aucune raison de rester dans ce pays dangereux et incontrôlable !
En vous remerciant du temps que vous avez pris à nous lire, nous vous demandons de partager, de faire tourner, pour que nos voix soient amplifiées et entendues.


COLLECTIF POUR LE RETOUR DES SOLDATS D’AFGHANISTAN
http://www.mvtpaix.org/

mercredi 19 octobre 2011

Lettre ouverte au premier Ministre François Fillon

Michel Cialdella

michel.cialdella@orange.fr



Fontaine le 19 octobre 2011

Monsieur le Premier Ministre,
http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/ecrire


L'autre jour à la télévision, commentant les "primaires" socialistes. Vous avez reproché aux candidats de n'avoir pas proposé de mesures "courageuses"…

Qu'est-ce, selon vous, qu'une "mesure courageuse" ? Massacrer la protection sociale, favoriser les plus riches, vous plier sans cesse aux exigences du Medef ? De ce point de vue vous dirigez (?) un gouvernement de courageux ! Certains de vos ministres ont le courage de se faire payer leurs cigares par les contribuables, d'autres ont le courage d'accepter les invitations de dictateurs. Un président de la République qui s'est courageusement doublé son salaire invite un des plus féroces dictateurs à camper à l'Élysée !...

Courageusement, vous méprisez la démocratie lorsque, ne tenant aucun compte du vote majoritaire du peuple lors du référendum de 2005 vous faites adopter par les parlementaires un quasi "copier-coller" du texte rejeté !

Paraphrasant La Rochefoucauld je dirais que vous avez toujours beaucoup de courage pour supporter les sacrifices que vous imposez au Peuple de France qui ne vous a pas élu pour cela.

Recevez, Monsieur le Premier Ministre, l'expression de mes sentiments républicain.

Michel Cialdella
Retraité

jeudi 13 octobre 2011

Soutien à celle qui lutte

Soutien à Isabelle de Léon.
isabelle.a.deleon@gmail.com

La fusion ANPE-ASSEDIC n'a jamais correspondu à un besoin des chômeurs mais à une volonté patronale et gouvernementale de destruction du service public. On ne peut que désobéir à cette volonté destructrice. Je soutiens l'action de désobéissance d'Isabelle de Léon.

La désobéissance est une vertu lorsqu'elle est un moyen de lutte contre la tyrannie. Lors d'un passage dans une université grenobloise, Michel Serres qui n'a rien d'un dangereux bolchévique, rappelait à l'auditoire que "les peuples obéissants sont peu créatifs" . Personnellement j'aime rappeler que ceux qui ont été décorés en 1945 avaient désobéi en 1939 et que toutes les grandes conquêtes sociale sont nées de la désobéissance…A bon entendeur…

Bien que retissant avec la grève de la faim qui n'est pas sans conséquence sur la santé de ceux qui la font, je soutien Isabelle et je condamne les lâches qui la contraignent à ce geste dangereux pour sa santé.

Michel Cialdella
Retraité, syndicaliste CGT.

Protestez auprès de la Direction Générale
christian.charpy@pole-emploi.fr
Pour en savoir plus, cliquez ci-dessous

http://fr.calameo.com/read/000504339101aa2ca8e52?editLinks=1

lundi 3 octobre 2011

Lettre ouverte à Mme Parisot présidente du Medef

Au grand journal à Canal+ le 21 septembre 2011, étalant votre inculture vous avez déclaré : « J'ai toujours été frappée de la ressemblance du sigle URSSAF avec celui de l'URSS ». (1) . Ce qui aurait pu n'être qu'une grosse connerie est en fait l'expression de votre haine de classe envers les institutions conquises par la classe ouvrière.

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ttp://www.calameo.com/read/000504339429c84847dea

jeudi 29 septembre 2011

Jusqu'à quand va-t-on les appeler "experts"

C'est une affaire entendue "On ne peut pas augmenter les salaires". Ceux qui répètent cela à longueur d'antenne, gagnent confortablement leur vie. Quant ils ne le disent pas eux-mêmes, ils tendent le micro aux "experts" bien en cours.

Mardi 27 septembre en fin de matinée sur France info un "économiste" affirmait " il faut certes augmenter les salaires…mais attention il faut laisser faire les entreprise et il faut que les syndicats soient responsables ". Traduction : "Il ne faut pas augmenter les salaires" ! En effet où a-t-on vu que des entreprises décidaient, comme ça, subitement d'augmenter les salariés qu'elle embauchait ? Avec le patronat ça n'est jamais le moment ! Quant aux "Syndicats responsables", ils le sont au moins autant que les journalistes, les économistes (qui n'ont rien vu arriver de la crise), que les patrons qui délocalisent, que les politiques qui magouillent et que le gouvernement qui détruit les acquis sociaux conquis grâce à la lutte de syndicats responsables.



Jeudi 29 septembre 2011 Henri Guaino (conseiller spécial du président Sarkozy) était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV. A la question "Est-ce que les personnes, proches du Président de la République qui sont mises en examen doivent démissionner ?" H. Guaino répond, en substance, : " C'est à elles de voir…tant qu'elles ne sont pas jugées….comme tous les citoyens…"

Non ! Pas comme tous les citoyens ! Les salariés peuvent être "mis à pieds à titre conservatoire à effet immédiat" même si la faute éventuelle n'est pas jugée ! Pourquoi n'en serait-il pas de même pour les personnes qui ont de "hautes" responsabilités ! Vous avez dit justice de classe et de caste !

Michel Cialdella

dimanche 25 septembre 2011

La lutte des salariés de la restauration d'entreprise a payé !

http://www.calameo.com/read/0005043395b453f04c223

Malgré les pressions de la direction et la lâcheté de certains salariés, les militants de la CGT ne baissent pas les bras.

http://www.calameo.com/read/00050433937bd77e8458c

jeudi 8 septembre 2011

Combattre les chômeurs ou le chômage

Faut-il supprimer les prestations aux chômeurs (1)…. qui refuseraient un emploi proposé ? (*)

Cette position morale nous vient tout droit des penseurs de la droite et du MEDEF (souvent les mêmes). Il ne leur viendrait pas à l’idée de blâmer les patrons qui délocalisent, qui suppriment des emplois pour faire plus de profits (ce que l’on nome les licenciements boursiers). Ni ces PDG, qui, bien que mettant leurs entreprises en difficulté, démissionnent en empochant des parachutes dorés et des retraites « chapeau » sans la moindre honte. Le Medef et ses complices oublient également qu’entre 2007 et 2010 les niches fiscales et sociales, au bénéfice des plus fortunés, ont privé les budgets de l’Etat et de la protection sociale de 170 milliards € ! (3).



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http://www.calameo.com/read/0005043397884c246c4a3

samedi 3 septembre 2011

Lettre au Président de la République Française du 3 septembre 2011

Michel Cialdella

6, rue Joseph Bertoin
38600 Fontaine


Fontaine, le 3 septembre 2011


Monsieur le Président de la République


Il serait question d'instaurer une "Règle d'or" à inscrire dans la Constitution française qui interdirait les déficits…


Si elle avait existé lors de la crise financière vous n'auriez pu "sauver" les banques…pardon les banquiers. Gageons qu'elle ne serait pas applicable, sauf pour faire pression sur les dépenses sociales et les salaires. Cependant certaines règles qui ont force de lois existent déjà dans notre Constitution dont Le Président de la République veille au respect .

Dans son préambule elle stipule que le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946.

Il conviendrait donc, conformément à vos responsabilités de faire appliquer les mesures suivantes, et pas seulement de mon point de vue ne sont pas ou très peu respectées.

Dès son article premier, elle indique que La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale.

La laïcité est remise en cause par vos déclarations prétendant que :

"Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même si il est important qu'il s'en approche, parce qu'il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et la charisme d'un engagement porté par l'espérance".

Simplement effarant ! Dans une démocratie laïque.

Comme les Français ont pu le constater vous n'avez tenu, aucun compte du rejet majoritaire par voix de référendum du traité constitutionnel de 2005. Vous fait voter par des parlementaires un texte quasi identique que le peuple avait rejeté. Pourtant la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen annexée nous rappelle qu'en démocratie La Loi est l’expression de la volonté générale.

Quant à la partie sociale vous vous acharnez à la vider de son sens et de sont efficacité pourtant vantée par vous-même "comme amortisseur de la crise".

La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité » mais seulement aux frontons des mairies. Malgré que la Révolution française ait aboli les privilèges, il y en a qui sont plus égaux que d'autres !

Dans le préambule de 1946 annexé, il est stipulé :

- Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi et nous avons 5 millions de personnes qui en sont privées.

- Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.

Pourtant l'action syndicale est de plus en plus criminalisée et les militants syndicaux discriminés.

- Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.

J'aimerais bien connaître l'entreprise où cela est appliqué.

Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.

Vous privatisez des entreprises qui remplissaient ces conditions et avaient fait la preuve de leur efficacité (PTT, EDF, GDF).

La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.

Il y a du mouron à se faire !

Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.

La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État.

Là c'est la catastrophe ! Recul de la protection sociale, manque de personnel dans l'éducation nationale, dans les hôpitaux, les Maisons pour personnes âgées.


Comme n'importe quel citoyen peut le constater, cette règle d'or là est loin d'être respectée.


Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, mes respectueuses salutations

Michel Cialdella

mercredi 31 août 2011

Lettre ouverte à Luc Chatel ministre de l'Education Nationale

Michel Cialdella
6, rue Joseph Bertoin
38600 Fontaine
michel.cialdella@orange.fr

Fontaine, le 31 août 2011

Monsieur Luc CHATEL
Ministre de l'Education Nationale
http://www.education.gouv.fr/



Monsieur le Ministre

Vous souhaitez rétablir les leçons de morale en classe primaire. Bonne idée mais il faudrait commencer par en faire "bénéficier" les ministres.

En effet comment prétendre "faire la morale" à nos enfants si l'on n'est pas soi-même exempt de reproche. L'exemple vient d'en haut dit le bon sens populaire.

Souvenons-nous de ce ministre se faisant offrir 12 000 euros de cigares en 10 mois par le contribuable…

Tel autre mis en cause pour des dépenses excessives d'avion-taxi (757 130 euros)…

Des ministres en vacances chez les dictateurs et invités par ceux-ci… (même pas honte…)

Un ministre condamné pour des emploi fictifs…

Un ancien Président de la République en procès

Un président de la République qui double sont salaire alors qu'il refuse le moindre coup de pouce au SMIC et organise l'austérité pour les plus modestes…qui déroule le tapis rouge à un dictateur sanguinaire…

Un ministre de l'Education Nationale qui ne savait pas faire une règle de trois !

Un ministre démissionné parce qu'accusé de viol…

Moral tout cela ?

Le 5 février 1794, Robespierre déclarait :

« Dans le système de la révolution française, ce qui est immoral est impolitique, ce qui est corrupteur est contre-révolutionnaire.» (1)

…et le 7 mai 1794 "Avec quelle impudeur ils font les lois contre le vol, lorsqu'ils envahissent la fortune publique. On condamne en leur nom les assassins, et ils assassinent des millions d'hommes par la guerre et par la misère ". (2)

C'est toujours d'actualité ! C'est vrai que lui était surnommé l'INCORRUPTIBLE !

Alors je propose qu'en guise de leçon de morale l'on fasse étudier les discours de Robespierre qui dans son ultime discours le 26 juillet 1794, disait :

« Peuple, souviens-toi que, si dans la république la justice ne règne pas avec un empire absolu, et si ce mot ne signifie pas l’amour de l’égalité et de la patrie, la liberté n’est qu’un vain nom ! Peuple, toi que l’on craint, que l’on flatte et que l’on méprise ; toi, souverain reconnu, qu’on traite toujours en esclave, souviens-toi que partout où la justice ne règne pas, ce sont les passions des magistrats, et que le peuple a changé de chaînes, et non de destinées ! » (1)

Ceci dit est-ce que les milliers de suppressions de postes dans l'éducation nationale c'est moral ?

Sans doute à peu près autant que le mépris pour les jeunes.

Et puis la fonction du système éducatif c'est d'abord participer à une tâche décisive, comme l'écrit le professeur Albert Jacquard, aider chacun à devenir lui-même en rencontrant les autres (3). C'est le droit de l'enfant disait Victor Hugo le 15 janvier 1850 (4) pour cela il faut des moyens.

Recevez, Monsieur le Ministre les salutations d'un citoyen en colère.



Michel Cialdella




1) Robespierre : entre vertu et terreur ; Slavoj Zizek ; Stock - 2008.

2) Robespierre Discours sur la Religion, La République, L'Esclavage ; Seuil - 2006.

3) Mon utopie ; Albert Jacquard ; Stock - 2006.

4) Victor Hugo : Le droit et la loi et autres textes citoyen. Editions 10/18 - 2002.









lundi 29 août 2011

Front de Gauche

Du 26 au 28 aout 2011, se tenait à Grenoble le remue-méninges à gauche organisé
par le Parti de gauche et les cinq autres forces du front de gauche. 2 000 personnes
y ont participé au fil de trois jours de débats et d'ateliers. Voici la vidéo du discours
que Jean-Luc Mélenchon a prononcé au meeting de clôture de ces rencontres, aux
cotés de Pierre Laurent, Clémentine Autain, Christian Picquet, Martine Billard...

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/08/29/discours-de-cloture-du-remue-meninge-a-gauche/?utm_source=twuitterfeed&utm_medium=twitter

jeudi 25 août 2011

"Pauvre" Alain Minc qui vous a fait experts ?


Cet "expert" autoproclamé qui n'arrête pas de se tromper est pourtant continuellement sollicité par les médias.
Dans le Figaro du 24 août 2011, il se fait l'avocat de l'austérité selon lui les Français seraient plus préoccupés par la dette que par l'emploi…Il propose d'augmenter la TVA, de réduire les dépenses de santé et celle des collectivités locales. (Mais où va-t-il chercher tout cela ?) Ainsi, les Français pourront conserver la note AAA.

Ouais ! Super ! Ce sont les 7 millions de travailleurs pauvres, les 20% de la population qui renoncent à des soins qui vont être content !

Dans une tribune parue dans le mensuel "L'Expansion" d'avril 1987 il fustigeait le vieux concept marxiste qui différenciait la « sphère industrielle » et la «sphère financière » en train de submerger la pensée économique. Et ceux qui s'inquiétaient de la « financiarisation » du monde, de la prolifération des services financiers, de la dérèglementation... aux dépens de la bonne et vieille industrie [… ] il est, pour eux, minuit moins cinq...L'explosion ?[…] n'oublie-t-on pas les mécanismes de stabilisation qui se sont mis en place ? Notamment le rôle régulateur des Etats, l'apparition de grands acteurs susceptibles de servir de boucliers face aux turbulences, la sophistication des techniques de marché qui permettent grâce à des programmes informatiques préenregistrés, d'endiguer les paniques boursières ?

A guerre improbable, réduction de la sphère financière impossible….écrivait-il !

Et le 19 octobre de la même année a eu lieu un des plus gros crash financier de l'histoire du capitalisme !
Bien vu Alain !
Jean-Marie Harribey a raison " Quand le capitalisme ne trouve plus de pensée pour lui redonner un semblant de légitimité, il ne reste que des bouffonneries"(*)



(*) L'humanité du jeudi 25 août 2011.

L'Histoire éclaire le présent, n'attendons pas 2012



Ambroise Croizat vient de faire son entrée dans le dictionnaire (Larousse et Le Robert) 60 ans après sa mort. Tout un symbole ! Le fondateur de la Sécurité sociale qui fut ministre du travail et de la Sécurité sociale du 21 novembre 1945 au 4 mai 1947 n'y figurait pas, comme pour effacer de la mémoire collective les luttes nécessaires pour gagner la Sécurité sociale ! Les adversaires de la Sécu préférant attribuer cette création au Général De Gaulle qui pourtant n'avait pas signé les ordonnances (1).

« L'organisation de la sécurité sociale est au nombre des réformes phares de la libération, dont la paternité revient exclusivement au ministère du travail » (2).

Ambroise Croizat est arrêté le 7 octobre 1939 par ce que communiste. Il est incarcéré à la prison de la santé. Il traverse 14 prisons françaises avant de vivre les horreurs du bagne à Alger. Libéré en février 1943, il est nommé par la CGT à la commission consultative du gouvernement provisoire d'Alger autour du général De Gaulle. Là mûrissent les inventions sociales du conseil national de la résistance. La sécurité sociale, bien sûr, dont le postulat colore le programme de mars 1944 : « nous, combattants de l'ombre, exigeons la mise en place d'un plan complet de sécurité sociale visant à assurer à tous les citoyens des moyens d'existence dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail avec gestion par les intéressés et l'État ».

À la tête d'une commission de résistants, Ambroise dessine les premières moutures de ce qui allait devenir le droit à la santé. « Nous libérerons les Français des angoisses du lendemain ! » Disait-il à Alger, le 14 janvier 1944 (3).

Dans son dernier discours à l'assemblée en 1950 il devait déclarer : « Jamais nous ne tolèrerons que soit rogné un seul des avantages de la Sécurité Sociale. Nous défendrons à en mourir et avec la dernière énergie cette loi humaine et de progrès. » Mise en place dans un pays dévasté, elle l'est aujourd'hui menacé dans son existence même. Les casseurs brandissent la dette (nous y reviendrons) dont ils sont les premiers responsables pour justifier les mesures prises ou à prendre.

Nous assistons au spectacle odieux des « méga-riches » que l'on devrait plutôt appeler les « méga-exploiteurs », à l'instar de Maurice Levy, président de l'Association française des entreprises privées (Afep) qui rassemble les entreprises du CAC 40. Il veut bien donner une aumône exceptionnelle à condition de s'attaquer « aux vaches sacrées que sont nos structures administratives et nos systèmes sociaux ». Après s'être gavé grâce à l'exploitation des gens qui travaillent pour eux, après avoir bénéficié de centaines de niches fiscales, délocaliser leur production, pratiquer des licenciements boursiers, les capitalistes veulent bien nous faire l'aumône à condition de pouvoir nous étrangler par la suite…

Après l'âge officiel de la retraite fixée à 62 ans, un décret publié le 2 août 2011 pendant les congés impose 41,5 annuités pour acquérir une retraite à taux plein pour la génération née après 1955. Alors que l'âge moyen de sortie du marché du travail et de 59,4 ans et que les salariés font réellement 36 ans en moyenne. Et que le taux d'emploi des 55 - 64 ans est de 38,9 % ! (4). Alors que l'espérance de vie en bonne santé est en moyenne à 63 ans pour les hommes et à 64 ans pour les femmes.

N'attendons pas 2012, mobilisons-nous pour éviter le désastre mais aussi pour repartir à la reconquête de notre protection sociale solidaire. Souvent les médias aux ordres nous rappellent ce que nous allons laisser à nos enfants. Soit, luttons pour leur laisser une protection sociale de très haut niveau. Ils ont trouvé des centaines de milliards pour sauver les banques. Les guerres dans lesquelles la France est engagée sont font des victimes et nous coûtent 3 millons € par jour !

Nous trouveront les milliards nécessaires pour assurer le bien-être des salariés d'aujourd'hui et de demain. Imposons la règle d'or inscrite dans la constitution française :

« la nation garantit à tous la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs ». (5)

SANS LA LUTTE : RIEN !

(1) Pierre Laroque : « La naissance de la sécurité sociale ». Entretien au « Droit ouvrier » octobre 1995.

(2)« 1 siècle de réforme sociale » une histoire du ministère du travail 1906 -2006. La documentation française.

(3) Michel Etiévent. Auteur de « Ambroise Croizat ou l'invention sociale » L'Humanité du 28 janvier 2011.

(4) rapport de l'observatoire des retraites 2010. (5) Préambule de la constitution de 1946 annexé à l'actuelle Constitution

dimanche 7 août 2011

Réaction au livre de Jacques Cotta : « Qui veut la peau des service publics ? »

Monsieur


J’ai lu avec intérêt votre livre. Cependant je suis un peu agacé par le côté « Tous pourris » de votre analyse.

Lorsque vous évoquez « le consensus droite-gauche » vous oubliez de préciser que cette gauche de consensus est représentée par le PS qui a fait le choix du capitalisme et des traités européens qui le conforte. De ce point de vue peut-on considérer que le PS est encore un parti de gauche ? Il existe dans notre pays des forces politiques anticapitalistes comme celles rassemblées dans le « Front de gauche » et qui ne sont pas consensuelles…

De même qu’il est faux de dire que la CGT est pour la « flexsécurité » et qu’il est malhonnête de prétendre que la CGT la « réclame ». Vous seriez bien inspiré de lire les publications de la CGT concernant « Le nouveau statut du salarié » et la « Sécurité sociale professionnelle » qui n'ont rien à voir avec la « flexsécurité ».

Page 332, vous écrivez « Mais qu’est-ce donc que cette « rentabilité » revendiquée, nécessité reconnue et partagée de tous côtés, du monde patronal au monde syndical, des partis de droite à ceux de gauche… »

Vous avez vu cela où ? Citez donc la CGT ou le Front de gauche pour appuyer votre thèse !

Page 338. Vous écrivez : « A y regarder de plus près, la Sécurité sociale incarne dans ses principes une dose de socialisme au sein même de la société capitaliste qu’il s'agirait de balayer pour déblayer la voie, une fois pour toutes, à un libéralisme économique sans limite ».

Alors, regardez de plus près et vous vous apercevrez que le fondateur de la Sécurité sociale s'appelle Ambroise Croizat ministre communiste (qui vient enfin d'entrer dans le dictionnaire).

L'économiste et sociologue Bernard Friot ne parle pas d'une dose de socialisme mais déclare : « Il faut assumer ce que la Sécurité sociale a de communiste ».

Pour Pierre Laroque qui a joué un grand rôle dans la mise en place de la Sécurité sociale, il fallait que « L'organisation de la Sécurité sociale soit confiée aux intéressés eux-mêmes, cela précisément parce que le plan de sécurité sociale ne tend pas uniquement à l'amélioration de la situation matérielle des travailleurs mais surtout à la création d'un ordre social nouveau dans lequel les travailleurs aient leurs pleines responsabilités ».

C'est dire si les fondateurs de la Sécu (la gauche non-consensuelle) voyaient loin !

Michel Cialdella

http://michel-lecitoyen.blogspot.com

vendredi 29 juillet 2011

UN LIVRE UTILE

Merci Monsieur Pascal Boniface


Un livre utile « LES INTELLECTUELS FAUSSAIRES ». Véritable mine d’informations sur les personnages qui occupent les médias en permanence. Ces « experts » en tout qui ne cessent de nous donner des leçons. En fin observateur il démasque les imposteurs et notamment Alexandre Adler pour qui Philippe Val a la trempe d’un Zola (MDR)……qui confond Simone Veil ex-ministre de la santé avec Simone Weil auteur de la condition ouvrière. L’apothéose c’est BHL le « pseudo-philosophe » « désinformateur » « Entre McCarthy et commissaire politique à l’idéologie ».

Pascal Boniface interroge au sujet de ces « faussaires »: « Le temps réservé à se montrer n’empiète-t-il pas sur celui passé à réfléchir ? ». A lire, que dis-je à déguster…
Un bémol : l'hommage à l'émmission "C dans l'air" où ce sont toujours les mêmes participants et où M. Calvi empêche toute critique des Etats Unis "Vous parlez de la plus grande démocratie du monde !" lance-t-il dès qu'un intervenant ose...
Michel Cialdella





« Les intellectuels faussaires » de Pascal Boniface. Editions Jean-Claude Gawsewitch. Mai 2011. 247 pages. 18,90 euros.

dimanche 10 juillet 2011

Le PS est-til contre Robespierre

Lu dans l'Humanité Dimanche du 30 juin au 6 juillet 2011 :
« Alors que les élus communistes et PG demandaient que la mémoire du révolutionnaire jacobins soit honorée, les élus de droite mais également socialistes du conseil de Paris ont voté contre la création d'une rue Robespierre ».

Alors qu'un grand nombre de villes françaises ont des rues qui portent le nom de Thiers, l'assassin de la Commune de Paris ! C'est tout simplement scandaleux.
Peut-être parce que Robespierre était surnommé l'incorruptible ?

Honte aux socialistes !

samedi 9 juillet 2011

Suite à la candidature de Manuel Valls à la primaire du PS

Lettre ouverte à Manuel Valls

Névache, le 9 juillet 2011.


Monsieur Valls, Par internet son blog : http :www.valls.fr

J’apprends par la presse que vous êtes en désaccord avec le projet du PS (pourtant bien modeste) que vous avez voté il y a peu. S’il vous restait un tout petit peu de crédibilité (je dis bien si et un tout petit peu), cette fois c’est terminé. Cela vient après le « déverrouiller les 35 heures » qui a fait que des adhérents du PS vous priaient de rejoindre l’UMP.

Virer à droite c’est votre droit mais je vous en prie ne vous prétendez plus de gauche. Les grandes conquêtes sociales dans notre pays ne doivent rien à des gens comme vous. En pleine attaque contre notre système de protection sociale vous affirmez « Quant à l’âge de départ à la retraite il n’y aura pas de retour à 60 ans, le dire c’est mentir aux Français ! » (1).

Vous dites J’ai vu la souffrance des classes moyennes, des ouvriers. Si vous les aviez écoutés vous sauriez qu'après 60 ans et même avant on peut dormir à l'assemblée pendant le travail. Chose que l'on ne peut pas faire dans une entreprise sous peine d’être licencié sur-le-champ. C'est dire si vous êtes disqualifié pour affirmer qu’ il n’y aura pas de retour à 60 ans.

Avant qu'une conquête sociale soit réalisée il se trouve des gens (surtout à droite) pour dire que ce n'est pas possible. Dès sa création la Sécurité sociale rencontrait l'hostilité de la droite et du patronat :

Dès 1948, le CNPF, à peine organisé, soutient que « la Sécurité sociale met en danger l'économie du pays »

En 1949, Paul Reynaud (président du conseil, aujourd'hui on dirait premier ministre) dénonce : « la charge excessive des cotisations sociales qui rend notre situation économique intenable ».

Incompétence ou mauvaise foi ? Sans doute les deux car nous avons eu ont ensuite, ce qu’ils ont eux-mêmes appelé les « Trente glorieuses ». Qui a menti aux Français ?

Il ne s’agit pas là d’un problème de croyance ! Mais d’une lutte de classes acharnée du capital contre le monde du travail et vous venez de choisir le camp du grand capital. Celui-là même qui nous a mis (dans la merde) une situation catastrophique qui veut nous faire payer ses dettes et qui provoque (avec l’aide de votre ami DSK directeur du FMI) le pire en Grèce où, pourtant, vos amis socialistes sont au pouvoir et qui comme vous ne « croient » sûrement pas à la retraite à 60 ans à moins qu’ils ne se couchent devant les forces du capital...

Pour reprendre le thème de la croyance : « je ne crois pas aux girouettes ».

Dans votre déclaration de candidature (2) vous prétendez représenter la gauche moderne et vous voulez reprendre votre marche en avant ! Vous êtes sûr que vous ne confondez pas avec la marche arrière ?

Est-ce votre conception de la modernité que de vouloir allonger la durée hebdomadaire du temps de travail et de revenir sur la retraite à 60 ans au prétexte que la durée de vie s'allonge ? Alors que la société (capitaliste) française maintient depuis 10 ou 15 ans ou plus quatre à 5 millions de personnes sans véritable emploi et sans vrai salaire !

Lorsque vous évoquez une France qui désespérait de ses responsables politiques et économiques, c’est justement des gens comme vous qui provoquent ce désespoir en reculant devant les forces du capital. Si je ne m'abuse les socialistes au pouvoir ou largement exonéré de leur responsabilité, de leur devoir (je me refuse d'appeler cela des charges) le patronat français. Pour quel résultat ?

Comme l'écrit Fabrice Nicolino (3) : « Il faudrait nommer l'adversaire, qui est souvent un ennemi. Rappeler cette évidence que la société mondiale est stratifiée en classe sociale aux intérêts évidemment contradictoires. Assumer la perspective de l'affrontement. Admettre qu'aucun changement radical n'a jamais réussi par la discussion et la persuasion. Reconnaître la nécessité de combat immédiat et sans retenue ».

Cela s'appelle « la lutte des classes » et non seulement elle n'a pas disparue (ceux qui l’ affirment ne l'ont jamais trouvée actuelle) mais elle s'est mondialisée. Mais, j'oubliais, vous ne voulez pas changer de système.

Lorsque vous évoquez une efficacité économique, protectrice de l’environnement et vectrice de richesses, pas uniquement pour les puissants, mais pour chacun.

Vous admettez qu'il faut encore des richesses pour les puissants comme si ils n'en avaient pas assez !

Vous dites que la situation de nos comptes publics et sociaux, le niveau de la dette, nous obligent à de la lucidité et à de la sagesse.

La lucidité c’est de désigner l'adversaire et la sagesse c'est s'appuyer sur le Peuple (la majorité sociale) pour un changement en sa faveur.

Mes amis vont penser que je devrais m’en taper vu que je ne vote plus socialiste depuis le deuxième mandat de Mitterrand. En fait je m’en tape mais je suis triste à l’idée qu’il y a des braves gens qui risquent de se faire couillonner.

Michel Cialdella

(1) Dépêche AFP du 6 juillet 2011. (http://www.valls.fr)

(2) http://www.besoindoptimisme.fr/blog/archives/1414

(3) « Qui a tué l'écologie ? », Fabrice Nicolino, éditions « Les Liens qui Libèrent » mars 2011



http://www.calameo.com/read/00050433985cf20c2a197

lundi 27 juin 2011

Lettre au médiateur de France 3 le 27 juin 2011

Michel CIALDELLA
6, rue Joseph Bertoin
38600 Fontaine


Fontaine, le 27 juin 2011

Monsieur le Médiateur de France 3

http://relations.france3.fr/contact/form1_medprog.php?chaine=france3


A tous les républicains : "Réagissez !"


Monsieur
J'apprends que Mireille Dumas nous "propose" ce soir à 20 h 35 sur F3 une émission :
"Princes, princesses, pour le meilleur et pour le pire !"
Le service public n'a-t-il rien d'autre à faire que de s'intéresser à ces parasites ?
Et cela au pays de la Révolution de 1789 !
Robespierre et quelques autres doivent se retourner dans leurs tombes.
Les 7 à 11 millions de pauvres que compte notre pays en seront sûrement ravis !
Certes il y aura un certain nombre de benêts devant leur poste de télé mais doit-on encourager la bêtise ?
Le niveau culturel de la télévision française va descendre de plusieurs crans…
Honte au service public ! Robespierre, Marat, St Just, Pierre Dolivier, Babeuf : "Revenez, la République française "sire" les pompes aux princes et aux princesses" !

Vive la République ! A bas la royauté !

Michel Cialdella

mercredi 27 avril 2011

Il y a de quoi s'indiqner

C'est toujours l'absence de véritable pluralisme à la télévision.
à Canal plus comme sur France télévision : c'est toujours les mêmes !

vendredi 18 mars 2011

Emotion à l'Opéra de Rome

Moment d'émotion jeudi 17 mars à l'opéra de Rome. A l'occasion du 150e anniversaire de l'unification de l'Italie on donnait NABUCCO, opéra de Verdi. Après le chœurs des esclaves qui est devenu l'hymne à la liberté dans ce pays, occupé à l'époque par les Autrichiens, on entendit au milieu des applaudissements "Viva Italia".


Le célèbre chef d'orchestre Riccardo Muti, se retourne alors vers la salle et déclare :"Je suis d'accord avec le Viva Italia". Et il poursuit "Je suis peiné par ce qui se passe actuellement sur la culture en Italie. Si on continue à assassiner la culture sur laquelle notre Histoire est fondée, notre patrie sera vraiment "belle et perdue" ". (traduction ARTE).
Comme le chante le chœur des esclaves dans Nabucco "Ho, mia patria si bella e perduta !"
Dans la salle il y avait le président de la République italienne et cet inculte de Berlusconi…
Exeptionnellement, Riccardo Muti a demandé à la salle de chanter "va pensiero" avec les choristes qui n'ont pu retenir leur larmes..
Comme le disait l'écrivain Frédéric Fajardie : " La culture c'est le meilleur rampart contre le fascisme...".
Contre la connerie aussi.






Ne riez pas, si la culture italienne a Berlusconi, la culture française a Sarkozy !






jeudi 3 mars 2011

Insupportable !

Plus les riches sont riches et plus, malgré les crises l'argent coule à flot. Monsieur Apathie, en "journaliste" avisé rabâche : "Y a pas d'sous"!....
Je lui adresse, au bon soin de canal plus (de conneries), la lettre ci-dessous.

lundi 14 février 2011

Aux animateurs de l'association "Café des sciences et citoyens"

Il faut absolument sortir de la pensée unique "libérale" qui a déjà fait beaucoup de dégâts.
Il y a beaucoup d'argent en France.
Le financement de la protection sociale est un choix politique, un choix de société. Il est inconcevable que des personnes issus de la communauté scientifique est une vision aussi étriquée de la Sécurité sociale.



Lettre ouverte
http://fr.calameo.com/read/0005043394b2250889b19

mardi 1 février 2011

Les retraites : la résistible dégradation

En février 2000, sur le campus universitaire grenoblois, des organisations syndicales de la CGT, de la FSU, de la FEN soutenus par quelques organisations ont organisé une conférence débat sur la question des retraites, déjà menacées à l'époque.
Sur le fond les arguments avancés à l'époque gardent toutes leursd valeurs.
On pourra vérifier la pertinance de ce document en cliquant ci-dessous.

mardi 4 janvier 2011

L'argent et la politique

L'affaire Bettencourt a défrayé la chronique. Des journalistes de "Médiapart" ont édité un livre fort intéressant qui met en lumière les liens de la politique avec l'argent.
Et dans ce cas de figure le parti présidentiel avec la milliardaire Liliane Bettencourt.

Un livre de Fabrice ARFI et Fabrice LHOMME avec la rédaction de Médiapart récemment publié (octobre 2010) aux éditions Don Quichotte :

« l'Affaire Bettencourt , un scandale d'État »

Comptes illicites en Suisse - Fraude fiscales - Financement de l'UMP - Conflit d'intérêts - Entrave à la justice - Intervention de l'Élysée - Attaques contre la presse - Scandales politique et financiers. (387 pages, 18,90 euros).




Avec l'autorisation de l'éditeur on pourra en lire quelques pages. C'est une réaction d'Edwy Plenel à une tribune signée par Michel Rocards et Simone Veil parue dans Le Monde du 4 juillet 2010.

cliquez ci-dessous

Un livre sur un scandale d'Etat

lundi 3 janvier 2011

Lettre ouverte à Monsieur Stéphane Hessel

Suite à son entretien sur le site Rue89, j'ai adressé, à M. Hessel une lettre par l'intermédiaire de son Editeur : http://www.indigene-editions.fr/


Pour lire la lettre cliquez ci-dessous
http://fr.calameo.com/read/000504339fb381f93b296

samedi 1 janvier 2011

INDIGNEZ-VOUS !

INDIGNEZ-VOUS !" nous dit Stéphane Hessel.


Dans son livre il nous rappelle ces principes…ces valeurs, « dont nous avons aujourd'hui plus que jamais besoin ».

C'est bien parce que trop nombreux sont ceux qui ont perdu leur capacité à s'indigner que la France est devenue cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l'égard des immigrés, cette société où l'on remet en cause des retraites, les acquis de la Sécurité sociale toute chose que nous aurions refusée si nous avions été les véritables héritiers du conseil national de la résistance.

« La pire des attitudes est l'indifférence ». L'une des composantes indispensables de l'humain « c'est la faculté d'indignation et l'engagement qui en est la conséquence ».

Pour ne pas perdre cette capacité à s'indigner il faut l'entretenir. Le corédacteur de la déclaration universelle des droits de l'homme indique que « pour y parvenir, il faut se fonder sur les droits, dont la violation, quel qu'en soit l'auteur, pour provoquer notre indignation. Il n'y a pas à transiger sur ces droits ».
Sauf tout de même que les droits ça se gagnent par la lutte.

Quel dommage que Stéphane Hessel n'en tire pas d'autres conclusions que de soutenir DSK ou Martine Aubry. Il nous prévient dans un interview (Rue 89) que si DSK devient président il fera la même chose que Jospin ou Rocard. C'est-à-dire des privatisations ? On ne revient pas sur les réformes rétrogrades de la droite ?
Souvenons-nous de ce que Michel ROCARD disait au forum de « l’Expansion » devant un parterre de patrons, le 11-1-1990 : « Le monde salarial a pris de mauvaises habitudes historiques. Il veut la sécurité de son pouvoir d’achat. Mais j’entends le combattre »


Jospin n'est pas revenu sur les réformes Balladur sur les retraites (40 annuités) ni sur les ordonnances Juppé sur la sécurité sociale qui a remis la Sécu au patronat.

Pour Stéphane Hessel il y a en France "une gauche qui a fait des choses, je pense au RMI, à la couverture médicale universelle..." Misère...!

Je ne suis pas sûr que ce grand Homme ait essayé de vivre avec le montant du RMI et qu'il connaisse bien ce qu'est la couverture médicale universelle (CMU). La couverture médicale universelle est une "Sécu a minima" introduisant à l'intérieur de la Sécu une sécu pour les pauvres, en contradiction avec les principes fondateurs de cette grande institution et la mise en place du « panier de soins » présageant ce que pourrait être la sécurité sociale de demain : une sécu a minima pour tous et pour le reste voir du côté des complémentaires. Si cela n'est pas un progrès... D'autant qu'avant l'existence de la CMU, les conseils généraux prenaient en charge l'équivalent. Pour une douzaine de départements cela a représenté un recul pour les prestations de cette catégorie de population. Le seul progrès ayant été que l'assurance-maladie prenne en charge et facilite la constitution des dossiers.
Mais il est clair que pour notre système de protection sociale ça n'est pas une avancée.

Sa réponse au problème que nous connaissons : « la sociale-démocratie » dont l'échec est pourtant retentissant. Un grand oublié : « Le capitalisme ». À part cela "Les idéologies ont fait beaucoup de mal" dit-il. Le capitalisme n'y est pour rien ?

À sa façon Stéphane Hessel nous rappelle la modernité du programme du Conseil National de la Résistance qu'il faut absolument lire ou relire.
N'en déplaise aux sociaux pas démocrates il faut aussi lire ou relire le « Manifeste du parti communiste » rédigé par Marx et Engels.
Michel Cialdella

Lisez le Manifeste