lundi 30 janvier 2012

Pas de démocratie sans pluralisme

C dans l'air une émission de propagande pour le capitalisme néolibéral.
avec ses "experts" aurtoproclamés.
Les citoyens doivent réagir !
http://www.calameo.com/read/000504339098066ff3509

samedi 14 janvier 2012

Marre des experts, virons-les !

Vendredi 13 janvier le thème de C dans l'air était "On a perdu le triple A". Une fois de plus les soi-disant experts (toujours les mêmes), autour de la table échangeaient les mêmes certitudes. Eux dont l'école de pensée guide les décisions politiques et économiques et qui n'ont jamais vu arriver la moindre crise, continuent de prescrire des remèdes. Leur modèle (parce qu'ils en ont besoin d'un) : l'Allemagne ! Peu importe les salaires à un euro de l'heure, l'Allemagne, vous dis-je !

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http://www.calameo.com/read/00050433994e5a2440c83

La réponse de France 5 et ma réaction
http://www.calameo.com/read/0005043392d9003fa671d

lundi 9 janvier 2012

Lettre ouverte à Bernard Briguet de Médiapart

Dans votre excellent article "2011 ! COUPS D’ÉTAT FINANCIER" du 8 janvier 2012, une phrase m'a choqué :


"Il est vain de compter sur les partis politiques ou sur les syndicats installés dans leur confort et leurs certitudes, incapables de faire leur propre révolution".

Militant cégétiste depuis 1958, j'ai eu l'occasion de tester le "confort" dans lequel vous voulez voir les syndicats. Cela m'a procuré : répression, licenciement et carrière sabrée. Je sais que pour certains, dont vous semblez faire partie, il n'y a de bien que les "inorganisations" dont l'efficacité, reste à démontrer.

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http://www.calameo.com/read/00050433911dff14e9987

dimanche 8 janvier 2012

Quelques expressions à bannir.

À droite, mais hélas aussi certains à gauche utilisent la formule l'État-providence, qui de plus seraient en crise. On pourrait se demander ce que vient faire la "providence" dans la création d'une institution on ne peut plus humaine. "L'utilisation de ce terme vise à discréditer le système de protection sociale" (7). Elle est destinée à culpabiliser les salariés et leur faire oublier que ce sont eux les producteurs de richesses.

Autre expression, nos acquis seraient le résultat d'un "pacte social". Non ! Ni providence ni pacte, mais résultat de luttes nombreuses et d'un rapport des forces favorable aux travailleurs.

Le coût du travail : l'expression est passée dans le langage courant, mais pour autant elle n'est pas juste. Le travail humain et seulement le travail humain produit des richesses et pas seulement des richesses monétaires. Il ne manquerait plus qu'il ne soit pas payé. Il me semble qu'en France on a aboli l'esclavage. Rappelons ici que les salariés créent également le profit, mais de cela les libéraux n'en parlent pas, ça n'est pas un coût !

Les charges sociales : expression inventée par les patrons. C'est une partie de notre salaire qui est versé aux caisses de Sécurité Sociale. De son vrai nom « salaire socialisé indirect », il est distribué immédiatement en flux courant, pour les trois branches de la sécurité sociale : assurance-maladie, assurance vieillesse, allocations familiales. Ce sont les cotisations de l'année qui financent les prestations de l'année et cela sans passer par des institutions financières qui se goinfreraient au passage. Ce qui implique que l'on bannisse également l'expression "salaire différé". Le salaire socialisé fait d'ailleurs la preuve de l'inutilité et même de la nocivité du capitalisme financier. En témoigne la récente crise...

Trop d'impôt tue l'impôt. Encore un fantasme, l'exemple des États-Unis : en 1942 le président Franklin Roosevelt, avait décidé qu'aucun revenu après impôts ne devait excéder 25 000 $ par an. L'équivalent de 315 000 $ d'aujourd'hui (soit 246 000 €), c'est-à-dire 8,5 fois le revenu médian est 25 fois le plus bas salaire à plein temps. Il a instauré un taux d'imposition de la tranche de revenus la plus élevée de 88 %, augmenté à 94 % en 1944-1945. De 1951 à 1964, il était toujours de 91 %. Il est demeuré autour de 70-75 % jusqu'en 1981. Ensuite le dogme libéral de la baisse des impôts a gagné les États-Unis et puis la France pour aller où ? Dans le mur ! (1)



La faute aux prélèvements obligatoires. En France ils seraient trop élevés (40 % du PIB) cela pénaliserait notre économie. Ce qui n'est pas démontré. Aux États-Unis, pays libéral s'il en est, les prélèvements sociaux privés n'apparaissent pas dans les prélèvements obligatoires : l'assurance-maladie (14 % du PIB) les contributions des employeurs aux fonds de retraite privée (7 % du PIB) (16). Si en France nous sommes en tête des pays développés pour la productivité c'est parce que nous avons un système social et des services publics efficaces. Donc des prélèvements obligatoires qui non seulement ne nuisent pas, mais au contraire favorisent le développement économique et social.

Dans un livre paru en 2003 (46), le Guillaume Duval note qu’au niveau macro économique, parler de prélèvements est une fiction idéologique : il n'y aurait aucune activité marchande possible s'il n'existait pas en même temps tout un secteur non marchand. En effet, en apparence, un ménage voit son salaire amputé des cotisations sociales puis des impôts et taxes, mais, dans le même temps, il a reçu des prestations directes (remboursements de médicaments, aides au logement, etc...) ou indirectes (subventions pour le spectacle auquel il assiste, pour le train qu'il utilise, etc.).

Reste qu'en France la structure de l'impôt est socialement injuste puisqu'elle repose à 80 % sur les seuls salariés.

Les ressources humaines. Quelle expression horrible ! Les humains ramenés au rang de ressources, pour la création de profit, alors que l'être humain doit être la finalité, le seul but !

TVA sociale. C'est un impôt sur la consommation. Le plus injuste puisqu'il pèse proportionnellement plus pour les faibles revenus. Il n'est pas progressif. Il est antinomique avec le principe de notre Sécurité Sociale qui veut que l'on cotise selon ses revenus (pas sur sa consommation) et que l'on reçoive selon ses besoins.


Sources.

1) Dominique Sicot, L'Humanité dimanche du 11 au 17 décembre 2008.

http://www.calameo.com/read/000504339defd8ce83de4

samedi 7 janvier 2012

Les caseurs ne sont pas toujours les payeurs

Le Conseil National de la Résistance a élaboré un programme ambitieux et profondément novateur dont la Sécurité Sociale est une mesure importante. Ce programme a été en grande partie réalisé, et cela, dans une France dévastée.


http://www.calameo.com/read/00050433967ed5a1bc6fb