samedi 22 décembre 2012

A tous les déserteurs fiscaux


« La cupidité suffit-elle à expliquer ce qui pousse quelqu’un à vouloir encore gagner des millions quand il a déjà amassé des milliards ? Peut-être avons nous a faire à quelque chose de plus proche de la gloutonnerie, un besoin psychotique de s’empiffrer alors qu’on n’a plus faim. »


Théodore Roszak, universitaire américain. « La menace américaine » - 2004.

Pas seulement minables, mais égoïstes, traitres !

Depardieu quitte la France, rejoignant ainsi tous les déserteurs fiscaux qui ont appliqué la devise de Sarkozy : "La France, tu l'aime ou tu là quitte".

Après s'être enrichis grâce à la France et surtout grâce au peuple de France, un certain nombre d'artistes, de sportifs et de grands (par le pognon) patrons, sont allés s'installer dans un autre pays, non pas par amour de ce pays mais pour y payer moins d'impôts. Alors que ces individus "gagnent" en un an plus qu'un ouvrier ne gagnera dans sa vie ( et en plus ils croient que c'est mérité ). Les ouvriers, M. Depardieu et consorts, ce sont ces gens qui bien que mal payés, construisent vos résidences et vos voitures de luxe, vos salles de concert ! Et pas en play-back. Ils sont de ceux qui achètent vos livres, disques, places de cinéma. Ils vous ont permis de devenir riches ! Et vos fuites expriment un mépris à leur égard.

Ces apatrides voudraient nous faire pleurer parce qu'ils paient l'impôt républicain. En réalité, ils refusent de participer, à la mesure de leur ressource, au développement collectif de la société dont comme tout le monde ils ont besoin. Se posent-ils seulement la question suivante : "Qu'ais-je fait de si important pour mériter de tels revenus , au regard de ce que peuvent gagner des chercheurs, des ingénieurs".

Pas gênés, ils reviennent en France pour faire une promo, un match en équipe de France, parce que c'est là et pas ailleurs qu'ils amassent leur fortune…Pas gênés non plus de "donner" des concerts dans des structures financées par les impôts de ceux qui restent…Pas gênés de voter dans le pays qu'ils fuient alors que l'on refuse ce droit aux étrangers qui résident, travaillent et payent leurs impôts en France.

Certains d'entre eux disent continuer à payer leurs impôts en France, malgré leur exil. Il s'agit de l'impôt sur le revenu. Bien sûr, c'est mieux. Mais songent-ils qu'en France l'impôt sur le revenu représente seulement 20,17% des recettes de l'Etat ? La TVA qui repose beaucoup plus sur les classes modestes représente 51,2% des recettes. Ces exilés ne contribuent en rien aux 203,55 milliards restant !

Selon l'INSEE, en 2011, les recettes fiscales nettes, c’est-à-dire après les dégrèvements et remboursements d’impôts, du budget général de l’État, se sont élevées à 254,96 milliards d’euros. Elles se répartissaient comme suit :

• taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : 131,88 milliards (51,72%) ;

• impôt sur le revenu (IR) : 51,41 milliards (20,16%) ;

• impôt sur les sociétés (IS) : 39,07 milliards (15,32%) ;

• taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) : 14,26 milliards (5,59%) ;

• autres : 18,32 milliards (7,18%).

Dans un geste humaniste, pour que ces gens-là, payent moins d'impôts, nous ne devrions plus acheter : leur disques, livres, places de concert de cinéma pour qu'ils payent moins d'impôts. Et réserver nos dépenses à ceux qui restent.

"Qu'ils s'en aillent tous ! Proclamait Jean-Luc Mélenchon dans un livre de 2010.

« Le pays regorge de talents bloqués derrière le mur de l'argent. Les partants seront remplacés en 24 heures par meilleures qu'eux, plus soucieux des autres, plus inventifs, moins addicts au fric, plus loyaux avec leur patrie républicaine ».(*)



(*) " Qu'ils s'en aillent tous ". Jean-Luc Mélenchon. Éditions Flammarion. 2010.


http://www.calameo.com/books/000504339ade4264ee5a6


mardi 11 décembre 2012

A propos des nationalisations

Lettre ouverte à Jean-Marc Ayrault 1er Ministre.


jeudi 29 novembre 2012

Scandaleux !

Sur RTL Mme Parisot apporte le soutien du MEDEF à Mittal.
Je lui ais adressée une lettre que l'on peut lire en cliquant ci-dessous

mercredi 14 novembre 2012

Les dépassement d'honoraires ça suffit !


Certains médecins osent se mettre en grève pour revendiquer des dépassements d'honoraires, alors que dans notre pays le problème majeur c'est la montée de la pauvreté. Honte à eux !

Réaction

dimanche 28 octobre 2012

Contre la mauvaise foi des journalistes au service du capital


Les attaques contre la Sécu se font de plus en plus haineuse comme celle de Fanny Guinochet "journaliste".......
Il faut que les citoyens de notre pays réagissent.
Ci-dessous mon coup de gueule

lundi 22 octobre 2012

Touches pas à ma Sécu


Monsieur François Hollande, Président de la République vient d'annoncer que pour faciliter l'accès aux soins pour tous, il va favoriser le recours aux assurances complémentaires. Je considère que c'est une attaque de plus contre la Sécurité sociale.
Réaction

lundi 15 octobre 2012

Quand va-t-on sortir de la pensée unique ?

Sur le site Mesopinions.com une pétition est proposée par un certain Monsieur Succoja...Admettons...
Le contenu est tellement réac que je ne pouvais que réagir.
Le texte proposé est en noir et mes commentaires en bleu.

Pour lire cliquez dessous.

mardi 9 octobre 2012

Réagissons à l'offensive de dénigrement de notre Sécu


Sur le blog de Médias Libres, un certain Philippe Randa se réjouit de la position d’Afflelou qui « propose » de ne plus rembourser les lunettes.
Au passage il sonne la charge contre la Sécu « un tabou ô combien ! quasi-religieux : la sacro-sainte sécurité sociale à la française. Cette prestation de droit citoyen pour l’immense majorité des Français, et même de droit divin pour certains ». Pour ce Monsieur cette grande conquête se résume à une gabegie sociale.

Ma réaction

samedi 29 septembre 2012

De qui se moque Bruno Palier ?

 

Dans un interview publié sur le site de l'Expansion, Bruno Palier, directeur de recherche au CNRS justifie que l'on ponctionne les  retraités. Ils seraient, selon lui la catégorie la plus aisée de la société française.

Réaction

mercredi 26 septembre 2012

A propos d'un rapport sur la Sécu


La lecture du rapport du laboratoire d'idées Terra Nova a provoqué une réation hostile de ma part.
Lettre ouverte à l'auteur du rapport.







mercredi 29 août 2012

Vous avez dit démocratie !


Nous étions prévenus !

Je partage l'indignation de ceux qui protestent contre les parachutes dorés et autre retraites chapeau. De telles rémunérations que rien ne justifie sont des insultes à la misère et aux véritables producteurs de richesses.
Mais faut-il s’en étonner ? Lorsqu’on a élu le candidat des milliardaires, de ceux qui même en ayant mis leurs entreprises en faillite bénéficient de parachutes dorés, cela ne peut pas être autrement.
Il faut dire aussi qu’on nous avait prévenus. Combien d’articles, de livres nous ont alertés. Je ne saurai trop vous conseiller la lecture de : « Misère du sarkozysme. Cette droite qui n’aime pas la France ». De Paul Ariès parut en 2005. Il écrit entre autre :

« En France, la victoire du sarkozysme équivaudrait à ce que fut celle de Vichy... Une véritable rupture avec l'histoire...
...La philosophie des lumières et ses droits de l'homme et du citoyen n'ont toujours pas été digérés par les nombreux partisans des droits de Dieu. (Page 12)

Cette contre révolution intellectuelle est donc aussi la fille de ces trafiquants d'hommes qui contrairement à Robespierre, préféraient que meure le principe de l’égalité plutôt que leur possession ». – (page 13) --

Malgré cela Sarkozy a été élu conformément aux lois qui régissent les élections présidentielles.

Dans un livre paru en 2008 : « Après la démocratie » Emmanuel Todd, écrit : « Et n’oublions pas la dimension nécrophile du sarkozysme qui ne se contente pas d’emprunter des vivants à la gauche, mais lui vole aussi ses morts. En paroles au moins, un président de droite a tenté de s’approprier Jaurès, Blum et Guy Môquet, résistant communiste de 17 ans fusillé par les nazis. Au moment même où il accordait des avantages fiscaux aux plus riches ! Un psychiatre serait ici contraint de poser un diagnostic de perversion, combinant sadisme (antigauche) et exhibitionnisme (l’acte est public) » (page 14).

Pour autant est-ce une élection démocratique ? Pas sûr !

Selon certains, les Français ont voté et il n'aurait plus qu'à se taire en vertu de « Sarkozy a obtenu 53, 99 % des suffrages exprimés » En clair « vote et tais-toi ».
Dans la démocratie, c'est-à-dire : « le pouvoir du peuple y est exercé par le peuple et pour le peuple » il doit y avoir des contre pouvoirs. Déjà insuffisant dans notre « démocratie » ce gouvernement s’acharne à les détruire notamment en criminalisant l’action syndicale et en s’attaquant au droit de grève. Récemment, un militant communiste qui vendait L’Humanité-Dimanche a été convoqué au tribunal pour « vente de marchandises sans autorisation ».
Et puis si on y regarde d'un peu plus près on peut observer que l’élection présidentielle n’est pas vraiment démocratique.
Même si la règle c'est la majorité des suffrages exprimés on peut quand même s'interroger sur le fait suivant :
Au premier tour des présidentielles de 2007, Nicolas Sarkozy recueille 26 % des inscrits. Ce sont là des gens qui votent vraiment pour lui. Au deuxième tour il recueille 43 % des inscrits. Ce qui fait que 74 % au premier tour et 57 % au deuxième tour n'ont pas voté pour Sarkozy. Cela pose le problème de l'élection du président de la République au suffrage universel.
Avec d’autant plus de force que tout le monde ne vote pas et notamment les jeunes de moins de 18 ans qui pourtant, et nous l'avons constaté dans les luttes contre le CPE, ont des choses à dire et des exigences à revendiquer.
Comment peut-on imaginer qu'un seul homme ou une seule femme puisse représenter la diversité d'un peuple ? Ce système est déjà antidémocratique en soi. Peut-il y avoir une élection démocratique dans un régime qui ne l'est pas vraiment ?
Cela, et rien que cela, légitime déjà toutes les luttes. De plus le locataire de l'Élysée s'assoit sur la démocratie à chaque fois qu'il veut faire passer ses choix.
Récemment à l'assemblée nationale la loi sur les OGM a été modifiée par les députés qui adoptent à une faible majorité un amendement qui remet en cause la culture des OGM en plein champ. Il se moque complètement du vote des députés et utilise une procédure (démocratique ?) pour faire passer la culture en plein champ.
Le 29 mai 2005, le peuple français a rejeté le traité constitutionnel européen par voie de Référendum. Se moquant du peuple il fait adopter par le congrès (grâce à la complicité des élus socialistes) un traité baptisé pour l'occasion « simplifié », le "Traité de Lisbonne". Un traité dont Valéry Giscard d'Estaing affirme « il n'y a pas de différence substantielle entre les deux textes ». Même si c'était dans son programme c'est antidémocratique ! Ce refus de soumettre à référendum le nouveau traité est bien le signe que le pouvoir ne représente pas le peuple. Rappelons au passage que dans son programme il avait le pouvoir d'achat ! …mais peut-être parlait-il du sien ? Il avait également promis qu’EDF GDF ne seraient pas privatisés !....
Récemment il décide, contrairement à ce qu'il a annoncé avant les élections, d'envoyer des troupes françaises en Afghanistan. Sans même un débat à l'assemblée nationale.
N'oublie-t-il pas trop souvent qu'il est président d'une République laïque ? Président de tous les Français il se fait introniser « Chanoine honoraire de Saint-Jean de Latran » par le Pape.
Est-il démocrate lorsqu'il déclare : « dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur... ».
Quel mépris pour les athées et pour la République !

Est-ce démocratique que de démanteler les services publics qui permettent l'égal accès de tous ?
Est-ce démocratique que de casser notre protection sociale solidaire ?
Est-ce démocratique de favoriser les classes aisées au détriment des plus pauvres ?
Est-ce démocratique que d'avoir 7 millions de travailleurs pauvres ?
Est-ce démocratique que de se doubler son salaire ?

Rappelons que dans les entreprises c’est toujours la monarchie ( ce que confirmait un grand patron dans un film de télévision "Patrons télévision" dans les années 1980. Ce film fut censuré à la télévision (démocratiquement ?).
Au-delà de l'actuel président de la République, nous avons énormément de progrès à faire pour être un pays véritablement démocratique. Notre constitution comporte, pour le moins, des failles dangereuses.
Ainsi l'article 16 qui permet au président de la République dans certaines conditions d'avoir des pouvoirs exceptionnels. L'article 49 alinéa 3 permet l'adoption d'un texte de loi sans vote du Parlement….
Le Parlement ne représente pas le peuple. Comme nous avons pu le constater lors du référendum sur le traité constitutionnel. Très majoritairement les Français ont voté non. Si ce même traité avait été voté par le Parlement il aurait été adopté. Comment des parlementaires qui ne représentent pas le pays peuvent-ils prendre des décisions en son nom ? Notons au passage que cela ne choque aucunement la quasi-totalité des journalistes.
Comme le dit cet ancien ministre (Anicet Le Pors) : « la légitimité populaire émane du corps législatif, élu selon un scrutin égal c'est-à-dire à la proportionnelle, car c'est à la politique et non à la technique de faire des majorités. Il ne saurait en effet y avoir de légitimité concurrente émanant du même suffrage universel. L'argument selon lequel il faudrait tenir compte de l'idée que l'on se fait de la prétendue adhésion du peuple français à l'élection du président de la république au suffrage universel n'est que l'expression d'une résignation politique, indigne de notre histoire ».
L’actuel parlement est légal mais pas légitime.
La proportionnelle devra nécessairement se compléter par des moyens pour le peuple non seulement de contrôler les élus qui devraient être révocables à tout moment s'ils ne respectent pas leur mandat ou s’ils magouillent ou tout simplement si le peuple le décide. Les citoyens pourraient aussi décider sans attendre les élections des grandes questions comme : quelle part du PIB consacré à la protection sociale, quel salaire pour les élus (tous les élus), quel système de transport, quelle production pour quelles utilisations etc.... Et dans ces cas, il pourrait bien se dégager des « majorités de dossiers » non "politicardes". Ce qui n'est pas la même chose que d'aller faire des accords électoraux en catimini ou de débaucher des personnes dans d'autres formations politiques….
De ce point de vue, il y a dans notre pays, un travail considérable à faire.

Robespierre dont on ne dit pas assez qu'il était favorable à la brièveté du mandat législatif (avis aux carriéristes de la politique), faisait valoir cet argument de bon sens qui n'a rien perdu de sa valeur : « Il faut que les législateurs se trouvent dans la situation qui confond le plus leur intérêt et leurs voeux personnels avec celui du peuple ; or, pour cela, il est nécessaire que souvent ils deviennent peuples eux-mêmes ». (Albert Mathiez, historien).
Appliquer ce principe assurément moderne serait une saine évolution.

La démocratie ça commence par une information pluraliste surtout sur le service public. Or à la télé se sont toujours les mêmes tenants de la pensée unique…qui manquent tellement d’imagination qu’ils sont obligés d’aller chercher à l’étranger des modèles.
C’est toujours mieux ailleurs, nous sommes les seuls à faire comme ceci… la France n’est pas réformable etc.

Cette bande d’inculte qui oublient volontiers que la France a inventé les droits de l’homme et a été seule pendant longtemps.
Ils n’ont rien vu arriver de cette crise majeure mais continuent, cramponné à leurs dogmes, à nous infliger les mêmes recettes.
Ils devraient méditer cette fameuse phrase : « Un bon économiste c'est celui qui est capable d'expliquer le lendemain pourquoi il s'est trompé la veille ».

Parmi les arguments fallacieux de la « majorité » qui nous gouverne, il y a l’affirmation : « si on augmente le SMIC et les salaires nous allons augmenter les importations ». Dans le même temps ils font passer en force un traité (dit de Lisbonne) qui instaure « la concurrence libre et non faussée ».

Une fois que l’on a fait ce constat, faut-il rester l’arme au pied et attendre de nouvelles élections ?
D’autant que, citons encore Emmanuel Todd : « Conversion au libéralisme économique, acceptation du capitalisme financiarisé, carriérisme cynique de ses hauts fonctionnaires : la trahison par le Parti socialiste des valeurs de la gauche est une évidence, et pas seulement pour les analystes politiques. ».

Il faut renforcer les organisations authentiquement anticapitalistes et notamment le Parti Communiste Français dont nous payons tous aujourd'hui (communistes ou pas) la faiblesse. Loin de moi l’idée de faire l’impasse sur ses défauts. Pour autant faut-il oublier le rôle joué par ce parti dans les grandes conquêtes sociales que sont la Sécurité sociale, les comités d’entreprise, la médecine du travail, les congés payés etc. il a été également de toutes les luttes contre les guerres coloniales et pour la paix.

La démocratie sociale c'est aussi participer aux actions revendicatives, notamment celles organisées par les syndicats.
Pour l’accès aux soins pour tous
Contre l’ensemble des déremboursements des dépenses de santé.
Pour l'interdiction des dépassement d'honoraire.
Pour le retrait de la loi « hôpital, patient, santé, territoire », porte ouverte à la privatisation de l’hôpital public.
Pour une meilleure prévention des risques sanitaires
Pour une véritable politique d’éducation à la santé
Pour la refonte du financement de la sécurité sociale (comme salaire socialisé) assis sur l’ensemble des richesses créées.
Pour un plan emploi-formation dans le secteur de la santé et action sociale
Pour améliorer les conditions de travail et l’attractivité des métiers de la santé
Pour l’augmentation des salaires et la reconnaissance des qualifications.

Il faut également renforcer la CGT dont les progrès aux élections prud’homales de 2008 indiquent que cette organisation est en phase avec les besoins des travailleurs (en activités, au chômage ou à la retraite).
Nous ne sommes pas responsables de la crise est pourtant nous en sommes les victimes.
Nous sommes tous des assurés sociaux !
Nous sommes tous propriétaires de la Sécu ! Nous ne nous laissons pas déposséder.

Michel Cialdella.

Ce texte écrit le 12 février 2009 garde toute sont actualité. Et un gouvernement prétendument de gauche devrait y être attentif.
Mais ne rêvons pas, sans lutte de masse il ne se passera rien....
Pire, le premier ministre Jean-Marc Ayrault va se rendre à l'université d'été du Medef pourquoi faire ? Il ne s'agit en rien d'une négociation !
Nous avons Montebourg qui se prétendait plus à gauche qu'Hollande, et qui dans le conflit qui oppose PSA à ses salariés, intime aux syndicats d'être responsables...
Nous avons de la part de ce gouvernement réformiste qui ne réforme surtout rien la création d'emplois prétendument d'avenir. Un avenir limité à 3 ans dans le meilleur des cas avec un salaire de misère.
La liste est longue des trahisons de la sociale démocratie. Il faut que la gauche anticapitaliste arrête de dire que la gauche est au pouvoir.
Michel Cialdella, le 29 août 2012.

dimanche 29 juillet 2012

A propos du déficit de la Sécu


Suite à mon coup de gueule on m'a conté l'Histoire suivante.

Une amie en vacances chez nous a eu besoin d'un médicament...que la pharmacienne ne pouvait lui délivrer, faute d'ordonnance. On a donc pris rendez-vous avec SOS médecins qui a un cabinet dans le quartier. 5 minutes de consultation plus une ordonnance pour le produit en question,

visite facturée 48.50 euros, car c'était le lendemain du jeudi de l'ascension, et le médecin lui a dit que c'était considéré comme un pont!!!!!!!!!.....

J'en ai parlé à un kiné qui m'a dit que ce jour là n'était pas du tout un pont, d'ailleurs écoles et administrations étaient ouvertes, ....mon médecin non conventionné, qui prend 38 euros pour une visite entre une demi heure et trois quarts d'heure, ainsi que le kiné, étaient horrifiés!!!!..

Pas étonnant que la sécu soit en déficit...toute cette somme de petits abus est désolant!

Qu'en pensez vous???

Lire ma réponse.
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mardi 24 juillet 2012

Il faut supprimer les dépassements d'honoraires

Coup de colère à propos des dépassements d'honoraires


Couriel à l'Huma.
Sur l'Huma du 24 juillet 2012, un long article sur les dépassements d'honoraires. J'avoue ne pas comprendre. Est-il besoin de longuerment réfléchir pour comprendre que c'est scandaleux et contraire à l'esprit et à la lettre de la Sécu. Les médecins sont-ils devenus des marchands ? Une seule position juste : la prise en charge à 100% avec le tiers payant. La gratuité est non seulement efficace du point de vue de la santé de la population mais encore source d'économie. Soit les médecins sont conventionnés et respectent les tarifs et les patients ou bien ils vont voir ailleurs. Je rappelle que l'assurance maladie paie une partie des primes d'assurance des chirurgiens (jusqu'à 7500 euros par ans). Ils faut former des médecins salariés (beaucoup le souhaitent) qui feront leur travail aussi bien que des libéraux subventionnés par la Sécu.
J'ai été salariés toute ma "carrière" et cela ne m'a pas empéché de faire mon travail le mieux possible.

Pourquoi un médecin qui est sencé avoir une déontologie, devrait se gaver de fric alors que pour les salariés (l'essentiel de leurs patients) c'est la "modérations" salariale ?

A ceux qui vont voter et qui n'ont pas de problème pour se faire soigner :

"Il ne faut pas encadrer les dépassements d'honoraires, il faut les interdire !"

Michel Cialdella, ancien administrateur, CGT de la CPAM de Grenoble.



J'avais posté sur le site de la présidence ce texte.
Voici la réponse




samedi 30 juin 2012

Lettre ouverte à François Hollande

Le gouvernement pouvait décider d'une augmentation conséquente du SMIC, il a préféré l'aumone...voir le mépris et la provocation.
Il faut que les salariés expriment leur colère !

Lire la lettre



Lettre ouverte à François Hollande
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mardi 12 juin 2012

Engageons le débat sur la nécessité d'avoir une complémentaire au régime obligatoire

Aujourd'hui 29% de la population renonce à des soins pour des raisons financières. Environ 4 millions de personnes n'ont pas de mutuelle.
La Sécurité sociale ayant fait la preuve de son efficacité.
N'est-il pas temps d'engager un débat avec comme objectif une protection sociale solidaire et efficace pour tous.

Lire :
http://www.calameo.com/read/00050433917e5bc385478

dimanche 3 juin 2012

Jazz à Névache

En 2011 à Névache un concert de jazz par une formation de jeune,  venue des Etats Unis.

Le patronat change de cigle mais pas de discours

Michel Cialdella


Fontaine, le 2 juin 2012


Lettre ouverte à

Mme Laurence Parisot présidente du Medef.
http://www.laurence-parisot.com/index.php/contact.html

Décidément votre organisation a du mal à se renouveler. Envisage-t-on de donner un coup de pouce au SMIC que vous voilà aux cent coups. Le discours est toujours le même : "On voudrait planter les entreprises françaises, on ne s'y prendrait pas autrement !" "Je suis frappé par la ringardise (ringard toi-même)et l'inadéquation des solutions envisagées par rapport à la situation dans laquelle notre pays se trouve" (Bernard Fontanel). Est-il frappé par les rémunérations des grands patrons atteignant plusieurs centaines de fois le SMIC et qui s'accordent des augmentations démesurées même s'ils plantent leur boite ? A-t-il essayé, ce monsieur, de vivre avec le SMIC actuel ? Sûrement pas et il s'en tape comme on dit dans le langage populaire.
Selon vous l'augmentation du SMIC empêcherait les embauches.
Pourquoi ça embauche maintenant ? Les 31 milliards d'euros d'allègement de cotisations salariales ne vous suffisent pas ? Faut-il réintroduire l'esclavage en France ? Méfiez-vous personne ne pourra acheter vos productions !
Je suis d'accord sur un point : "il faut baisser les charges sociales"… Pendant que j'y pense les "charges sociales" ce sont les patrons, notamment ceux qui délocalisent, ne reconnaissent pas les maladies professionnelles, vous qui êtes de tout temps contre le progrès social qui s'est construit contre vous et vos semblables. Ce sont ces banquiers qui se gavent de fonds publics après avoir joué et perdu.
Souvenez-vous qu'en 1968 le SMIC a augmenté de 35% et que l'économie ne s'est pas écroulée pour autant, au contraire le chômage a reculé.
Arrêtez de prendre les salariés pour des demeurés, il connaissent le fonctionnement de l'économie capitaliste aussi bien que vous et même mieux. Aussi vos sornettes ne les amusent même pas.
Elles n'amusent pas non plus vos anciens compagnons
Dans un livre (1) , M. Eric Verhaeghe , ex-président de l'APEC, qui a claqué la porte du Medef , fustige la baisse du coût du travail qui est devenu une obsession.… Les allégements de charges sociales ont reporté sur le contribuable un poids annuel de 30 milliards d'euros portés jusque-là par les employeurs. Ce transfert explique une très large partie de la dette publique contractée depuis 15 ans.
Il dénonce le système des parachutes dorés, qui permet à un patron de partir avec plusieurs millions d'euros d'indemnité lorsqu'il est révoqué par son conseil d'administration. Ce système consiste à récompenser grassement un dirigeant qui a échoué. Il dénonce également la dictature des actionnaires.

Au fait, nous en sommes où de la caisse noire de l'UIMM ?

Michel Cialdella


1. "Jusqu'ici tout va bien". Eric Verhaeghe. éditions Jacob-Duvernet.2011.

Marre du Jubilé

Monsieur le Médiateur de France 2 et France 3

http://relations.france3.fr/contact/form1_medprog.php?chaine=france3
http://relations.france2.fr/contact/form1_medinfo.php

Monsieur

Pendant une semaine, sur la télévision du service public nous avons "droit" à des évocations élogieuses sur la reine d'Angleterre. Cela au pays de la Grande Révolution.
"La monarchie n'est point un roi, elle est le crime" disait Saint-Just (1) qui qualifiait le roi de tyran et d'usurpateur…et Robespierre (2) de plus grand de tous les criminels.
Dans notre héritage de la Révolution le Souverain, c'est le Peuple et nous n'avons que faire des louanges tressées par des journalistes français à la monarchie britannique.
S'il plaît aux Anglais d'entretenir une royauté budgétivore c'est leur affaire, la France est une République, certes défigurée sous la Ve et surtout par le président sorti, mais les Français qui restent attachés aux principes de Liberté, Égalité, Fraternité n'ont rien à faire de la cette reine et de ses chiens des ses carrosses, de ses chapeaux et des rituels moyenâgeux !
La République est une conquête et le service public serait bien inspiré de la promouvoir plutôt que de s'extasier sur une monarchie.

Michel Cialdella


(1) "Saint-Just, Discours et rapports" présentés par Albert Soboul. Editions Messidor - 1988.
(2) Robespierre : entre vertu et terreur. Slavoj Zizek. Editions Stock - 2008.

mardi 15 mai 2012

Ca commence mal !

Fontaine, le 15 mai 2012


Monsieur François HOLLANDE

Président de la République française

Palais de l'Elysée


Monsieur le Président de la République Française.

Vous n'êtes pas encore installé dans vos fonctions que déjà vous annoncez des initiatives qui me paraissent contraires aux valeurs de gauche. Vous annoncez un hommage à Jules Ferry.

Pourtant, "Jules Ferry, père de l'école laïque obligatoire est aussi l'organisateur des expéditions militaire outre-mer, qu'il justifie par la mission dévolue à la République. Mais il proclame aussi la nécessité industrielle et commerciale des colonies, et, imprégné du scientisme des années 1880, il n'hésite pas à parler de « races inférieures », « appelées à évoluer vers la civilisation »…" (1).

Vous accourez auprès de la chancelière allemande (pratiquement sur le départ) alors que non seulement il y a beaucoup à faire ici (des sites industriels menacés de disparition). La commission d'action sanitaire et sociale de la CARSAT Rhône Alpes n'a plus d'argent pour faire face à sa mission !

Vous annoncez le retrait des troupes françaises d'Afghanistan pour la fin 2012 alors qu'il faut qu'elles rentrent immédiatement de cette guerre où la France n'a rien à faire.

J'ai voté pour vous au deuxième tour, et je commence déjà à le regretter.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, mes respectueuses salutations.

Michel Cialdella.


(1) "Une mauvaise décolonisation". Préfacé par Georges Labica. Éditions le temps des cerises. 2007.

lundi 7 mai 2012

Licenciement à l'Elysée !

Le Peuple de France vient de licencier le locataire de l'Elysée. Licencié pour faute lourde ! Il faut dire qu'il avait mis de la bonne volonté pour organiser la casse de nos acquis sociaux ! Il prétendait protéger la France il participe à son déclin. Il disait être le président du pouvoir d'achat mais il nous avait caché que c'était du sien dont il parlait. Il a reçu en grande pompes les pire dictateurs. C'est sans doute ce que ses amis appellent sa "stature internationale d'homme d'Etat". Pourtant plusieurs avertissements lui avaient été adressé au cours des élections Régionales et cantonales. Hélas, dans ce cas les casseurs ne sont jamais les payeurs. Moi qui me suis toujours battu contre les licenciements, là, non seulement je ne proteste pas, mais, curieusement, je suis content. Il faut dire qu'il part avec de confortables indemnités puisque d'office il siègera au Conseil constitutionnel avec une confortable rémunération : 13 223 euros bruts mensuels sans compter le reste. Il y a pire comme reclassement. .

Michel Cialdella

mercredi 25 avril 2012

Les lâches !

Il y en a assez de trouver des excuses aux électeurs du FN. Y aurait-il 6,5 millions de fachos en France ? si vous êtes d'accord avec ce texte, faites suivre !

samedi 7 avril 2012

Sarkozy à court d'argument s'en prend à la CGT

Réaction de Bernard THIBAULT
Invité ce matin sur la chaîne de radio RTL, Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à utiliser le mensonge pour tenter de décrédibiliser la CGT.

En attribuant l’opinion de la CGT sur les élections présidentielles à mon « appartenance au Bureau politique du Parti Communiste », le président de la République-candidat travestit la réalité des faits. Je rappelle que cela fait plus de 10 ans que je ne siège plus dans une instance de direction d’un parti politique.
Il voudrait croire qu’il y a un fossé entre la grande majorité des adhérents de la CGT et ses dirigeants sur l’appréciation de son bilan. Mais la seule citation de son nom provoque des réactions hostiles dans diverses manifestations publiques et pas seulement dans les meetings de la CGT !
Plombé par un bilan calamiteux et en difficulté pour faire adhérer à son projet d’austérité et de régression sociale et à la droitisation de son discours, Nicolas Sarkozy tente à travers le mensonge de ressusciter la peur du rouge.
Cette attitude à l’égard du premier syndicat du pays n’est pas digne du président de la République d’un pays démocratique.

Montreuil, le 6 avril 2012

http://www.cgt.fr/Sakozy-s-en-prend-a-la-CGT-la.html

Peut-on appeler démocratique un pays dont le président ne tient pas compte de la volonté du souverain exprimé par référendun en 2005 ?

vendredi 30 mars 2012

La Sécurité sociale est à nous il faut la reconquérir

La Sécurité sociale, cette grande conquête ouvrière de la Libération est constamment attaquée depuis sa création.  Des dizaines de plans ont été mis en oeuvre et qui ont chaque fois affaibli cette grande institution. La droite et le patronat, qui ont subi la Sécurité sociale n'ont de cesse de l'attaquer avec comme but de la détruire.
Il nous faut la reconquérir. Nous avons été spoliés.
Que l'on songe aux cris d'orfraie que poussent ceux qui nous "piquent" notre Sécu lorsqu'ils entendent parler d'expropriation des capitalistes !

Pour mieux comprendre lire le document ci-dessous
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Publiez sur Calaméo ou explorez la bibliothèque.

samedi 24 mars 2012

lundi 19 mars 2012

Réactions aux propos tenus par Michel Onfray

Après avoir soutenu le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon, vous avez déclaré le 17 mars 2012  chez Laurent Ruquier au cours de l'émission "On n'est pas couché" : « je vais  voter probablement blanc ils me fatiguent tous ».


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dimanche 11 mars 2012

Lettre ouverte à Géraldine Muhlmann

Michel Cialdella.

michel.cialdella@orange.fr
http://michel-lecitoyen.blogspot.com/



Fontaine, le 11 mars 2012



Madame Géraldine Muhlmann
émission "C Politique"
sur France 5

 
Madame


Je vous ai entendu ce soir où, face à Jean-Luc Mélenchon vous avez proféré des propos débiles et insultants envers les communistes français. À propos de cette forme d'anticommunisme, François Mauriac disait qu'elle "faisait tenir aux gens intelligents les propos des imbéciles".

Les communistes français ont payé de 75 000 morts directs leur engagement dans la résistance pour que vous puissiez les insulter en direct sur le service public dont ils sont les ardents défenseurs !

Ce ne sont pas des anonymes, leur nom son publiés dans un livre grâce à un énorme travail de Pierre Maury (1).

Non seulement le Parti Communiste Français n'a jamais agi contre les libertés, mais son journal, l'Humanité a été maint fois censuré notamment pendant la guerre d'Algérie.

Il a été de toutes les conquêtes sociales. C'est un ministre communiste, Ambroise Croizat qui a mis en place la Sécurité sociale dont vous bénéficiez aujourd'hui. C'est la droite qui la sabote aujourd'hui privant ainsi les personnes les plus modestes de l'accès aux soins.

Votre jeune âge n'excuse rien, comme ,journaliste vous avez l'obligation de vous informer.

Le Parti Communiste Français a eu dans ses rangs, Guy Môquet, Louis Aragon, Paul Eluard, mais aussi des militants comme Georges Séguy, Henri Krasucki résistant dès l'âge de 15 ans et déportés à 17 !

Je ne vous demande pas d'être d'accord, mais de respecter et surtout de ne pas propager des informations malhonnêtes.


Comme communiste je me sens insulté et donc ne vous étonnez pas de l'absence de formule de politesse.


Michel Cialdella




1) "La Résistance communiste en France", le Mémorial. Pierre Maury; Le temps des cerises; 2008.
***************************************

Réponse de France 5 par e mail, le 16 mars 2012.



Bonjour,


Vous avez exprimé votre vif mécontentement à l'encontre de Géraldine Muhlmann, à la suite de l'émission "C politique" diffusée le 11 mars dernier.


Vous souhaitez que l'animatrice adopte une attitude mesurée à l'antenne.


Je vous remercie d'avoir pris le temps d'écrire à France 5 pour faire part de votre réaction.


J'ai transmis votre message à la direction de l'antenne et des programmes de France 5 ainsi qu'à la rédaction de l'émission afin qu'elles en prennent connaissance. Vos remarques, suggestions et observations sont utiles pour permettre à la chaîne de vous proposer des émissions qui répondent à vos attentes.


Je reste à votre disposition pour tout renseignement concernant France 5 et vous souhaite d'agréables moments en compagnie des programmes de la chaîne.

Bien cordialement,


Franck Vautier


Directeur délégué en charge de la communication Relationnelle


La fonction "répondre à" n'est pas active. Pour toute nouvelle demande, merci de repasser par le site Internet, rubrique "Contacter France 5".

lundi 30 janvier 2012

Pas de démocratie sans pluralisme

C dans l'air une émission de propagande pour le capitalisme néolibéral.
avec ses "experts" aurtoproclamés.
Les citoyens doivent réagir !
http://www.calameo.com/read/000504339098066ff3509

samedi 14 janvier 2012

Marre des experts, virons-les !

Vendredi 13 janvier le thème de C dans l'air était "On a perdu le triple A". Une fois de plus les soi-disant experts (toujours les mêmes), autour de la table échangeaient les mêmes certitudes. Eux dont l'école de pensée guide les décisions politiques et économiques et qui n'ont jamais vu arriver la moindre crise, continuent de prescrire des remèdes. Leur modèle (parce qu'ils en ont besoin d'un) : l'Allemagne ! Peu importe les salaires à un euro de l'heure, l'Allemagne, vous dis-je !

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http://www.calameo.com/read/00050433994e5a2440c83

La réponse de France 5 et ma réaction
http://www.calameo.com/read/0005043392d9003fa671d

lundi 9 janvier 2012

Lettre ouverte à Bernard Briguet de Médiapart

Dans votre excellent article "2011 ! COUPS D’ÉTAT FINANCIER" du 8 janvier 2012, une phrase m'a choqué :


"Il est vain de compter sur les partis politiques ou sur les syndicats installés dans leur confort et leurs certitudes, incapables de faire leur propre révolution".

Militant cégétiste depuis 1958, j'ai eu l'occasion de tester le "confort" dans lequel vous voulez voir les syndicats. Cela m'a procuré : répression, licenciement et carrière sabrée. Je sais que pour certains, dont vous semblez faire partie, il n'y a de bien que les "inorganisations" dont l'efficacité, reste à démontrer.

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http://www.calameo.com/read/00050433911dff14e9987

dimanche 8 janvier 2012

Quelques expressions à bannir.

À droite, mais hélas aussi certains à gauche utilisent la formule l'État-providence, qui de plus seraient en crise. On pourrait se demander ce que vient faire la "providence" dans la création d'une institution on ne peut plus humaine. "L'utilisation de ce terme vise à discréditer le système de protection sociale" (7). Elle est destinée à culpabiliser les salariés et leur faire oublier que ce sont eux les producteurs de richesses.

Autre expression, nos acquis seraient le résultat d'un "pacte social". Non ! Ni providence ni pacte, mais résultat de luttes nombreuses et d'un rapport des forces favorable aux travailleurs.

Le coût du travail : l'expression est passée dans le langage courant, mais pour autant elle n'est pas juste. Le travail humain et seulement le travail humain produit des richesses et pas seulement des richesses monétaires. Il ne manquerait plus qu'il ne soit pas payé. Il me semble qu'en France on a aboli l'esclavage. Rappelons ici que les salariés créent également le profit, mais de cela les libéraux n'en parlent pas, ça n'est pas un coût !

Les charges sociales : expression inventée par les patrons. C'est une partie de notre salaire qui est versé aux caisses de Sécurité Sociale. De son vrai nom « salaire socialisé indirect », il est distribué immédiatement en flux courant, pour les trois branches de la sécurité sociale : assurance-maladie, assurance vieillesse, allocations familiales. Ce sont les cotisations de l'année qui financent les prestations de l'année et cela sans passer par des institutions financières qui se goinfreraient au passage. Ce qui implique que l'on bannisse également l'expression "salaire différé". Le salaire socialisé fait d'ailleurs la preuve de l'inutilité et même de la nocivité du capitalisme financier. En témoigne la récente crise...

Trop d'impôt tue l'impôt. Encore un fantasme, l'exemple des États-Unis : en 1942 le président Franklin Roosevelt, avait décidé qu'aucun revenu après impôts ne devait excéder 25 000 $ par an. L'équivalent de 315 000 $ d'aujourd'hui (soit 246 000 €), c'est-à-dire 8,5 fois le revenu médian est 25 fois le plus bas salaire à plein temps. Il a instauré un taux d'imposition de la tranche de revenus la plus élevée de 88 %, augmenté à 94 % en 1944-1945. De 1951 à 1964, il était toujours de 91 %. Il est demeuré autour de 70-75 % jusqu'en 1981. Ensuite le dogme libéral de la baisse des impôts a gagné les États-Unis et puis la France pour aller où ? Dans le mur ! (1)



La faute aux prélèvements obligatoires. En France ils seraient trop élevés (40 % du PIB) cela pénaliserait notre économie. Ce qui n'est pas démontré. Aux États-Unis, pays libéral s'il en est, les prélèvements sociaux privés n'apparaissent pas dans les prélèvements obligatoires : l'assurance-maladie (14 % du PIB) les contributions des employeurs aux fonds de retraite privée (7 % du PIB) (16). Si en France nous sommes en tête des pays développés pour la productivité c'est parce que nous avons un système social et des services publics efficaces. Donc des prélèvements obligatoires qui non seulement ne nuisent pas, mais au contraire favorisent le développement économique et social.

Dans un livre paru en 2003 (46), le Guillaume Duval note qu’au niveau macro économique, parler de prélèvements est une fiction idéologique : il n'y aurait aucune activité marchande possible s'il n'existait pas en même temps tout un secteur non marchand. En effet, en apparence, un ménage voit son salaire amputé des cotisations sociales puis des impôts et taxes, mais, dans le même temps, il a reçu des prestations directes (remboursements de médicaments, aides au logement, etc...) ou indirectes (subventions pour le spectacle auquel il assiste, pour le train qu'il utilise, etc.).

Reste qu'en France la structure de l'impôt est socialement injuste puisqu'elle repose à 80 % sur les seuls salariés.

Les ressources humaines. Quelle expression horrible ! Les humains ramenés au rang de ressources, pour la création de profit, alors que l'être humain doit être la finalité, le seul but !

TVA sociale. C'est un impôt sur la consommation. Le plus injuste puisqu'il pèse proportionnellement plus pour les faibles revenus. Il n'est pas progressif. Il est antinomique avec le principe de notre Sécurité Sociale qui veut que l'on cotise selon ses revenus (pas sur sa consommation) et que l'on reçoive selon ses besoins.


Sources.

1) Dominique Sicot, L'Humanité dimanche du 11 au 17 décembre 2008.

http://www.calameo.com/read/000504339defd8ce83de4

samedi 7 janvier 2012

Les caseurs ne sont pas toujours les payeurs

Le Conseil National de la Résistance a élaboré un programme ambitieux et profondément novateur dont la Sécurité Sociale est une mesure importante. Ce programme a été en grande partie réalisé, et cela, dans une France dévastée.


http://www.calameo.com/read/00050433967ed5a1bc6fb