jeudi 29 septembre 2011

Jusqu'à quand va-t-on les appeler "experts"

C'est une affaire entendue "On ne peut pas augmenter les salaires". Ceux qui répètent cela à longueur d'antenne, gagnent confortablement leur vie. Quant ils ne le disent pas eux-mêmes, ils tendent le micro aux "experts" bien en cours.

Mardi 27 septembre en fin de matinée sur France info un "économiste" affirmait " il faut certes augmenter les salaires…mais attention il faut laisser faire les entreprise et il faut que les syndicats soient responsables ". Traduction : "Il ne faut pas augmenter les salaires" ! En effet où a-t-on vu que des entreprises décidaient, comme ça, subitement d'augmenter les salariés qu'elle embauchait ? Avec le patronat ça n'est jamais le moment ! Quant aux "Syndicats responsables", ils le sont au moins autant que les journalistes, les économistes (qui n'ont rien vu arriver de la crise), que les patrons qui délocalisent, que les politiques qui magouillent et que le gouvernement qui détruit les acquis sociaux conquis grâce à la lutte de syndicats responsables.



Jeudi 29 septembre 2011 Henri Guaino (conseiller spécial du président Sarkozy) était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV. A la question "Est-ce que les personnes, proches du Président de la République qui sont mises en examen doivent démissionner ?" H. Guaino répond, en substance, : " C'est à elles de voir…tant qu'elles ne sont pas jugées….comme tous les citoyens…"

Non ! Pas comme tous les citoyens ! Les salariés peuvent être "mis à pieds à titre conservatoire à effet immédiat" même si la faute éventuelle n'est pas jugée ! Pourquoi n'en serait-il pas de même pour les personnes qui ont de "hautes" responsabilités ! Vous avez dit justice de classe et de caste !

Michel Cialdella

dimanche 25 septembre 2011

La lutte des salariés de la restauration d'entreprise a payé !

http://www.calameo.com/read/0005043395b453f04c223

Malgré les pressions de la direction et la lâcheté de certains salariés, les militants de la CGT ne baissent pas les bras.

http://www.calameo.com/read/00050433937bd77e8458c

jeudi 8 septembre 2011

Combattre les chômeurs ou le chômage

Faut-il supprimer les prestations aux chômeurs (1)…. qui refuseraient un emploi proposé ? (*)

Cette position morale nous vient tout droit des penseurs de la droite et du MEDEF (souvent les mêmes). Il ne leur viendrait pas à l’idée de blâmer les patrons qui délocalisent, qui suppriment des emplois pour faire plus de profits (ce que l’on nome les licenciements boursiers). Ni ces PDG, qui, bien que mettant leurs entreprises en difficulté, démissionnent en empochant des parachutes dorés et des retraites « chapeau » sans la moindre honte. Le Medef et ses complices oublient également qu’entre 2007 et 2010 les niches fiscales et sociales, au bénéfice des plus fortunés, ont privé les budgets de l’Etat et de la protection sociale de 170 milliards € ! (3).



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http://www.calameo.com/read/0005043397884c246c4a3

samedi 3 septembre 2011

Lettre au Président de la République Française du 3 septembre 2011

Michel Cialdella

6, rue Joseph Bertoin
38600 Fontaine


Fontaine, le 3 septembre 2011


Monsieur le Président de la République


Il serait question d'instaurer une "Règle d'or" à inscrire dans la Constitution française qui interdirait les déficits…


Si elle avait existé lors de la crise financière vous n'auriez pu "sauver" les banques…pardon les banquiers. Gageons qu'elle ne serait pas applicable, sauf pour faire pression sur les dépenses sociales et les salaires. Cependant certaines règles qui ont force de lois existent déjà dans notre Constitution dont Le Président de la République veille au respect .

Dans son préambule elle stipule que le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946.

Il conviendrait donc, conformément à vos responsabilités de faire appliquer les mesures suivantes, et pas seulement de mon point de vue ne sont pas ou très peu respectées.

Dès son article premier, elle indique que La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale.

La laïcité est remise en cause par vos déclarations prétendant que :

"Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même si il est important qu'il s'en approche, parce qu'il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et la charisme d'un engagement porté par l'espérance".

Simplement effarant ! Dans une démocratie laïque.

Comme les Français ont pu le constater vous n'avez tenu, aucun compte du rejet majoritaire par voix de référendum du traité constitutionnel de 2005. Vous fait voter par des parlementaires un texte quasi identique que le peuple avait rejeté. Pourtant la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen annexée nous rappelle qu'en démocratie La Loi est l’expression de la volonté générale.

Quant à la partie sociale vous vous acharnez à la vider de son sens et de sont efficacité pourtant vantée par vous-même "comme amortisseur de la crise".

La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité » mais seulement aux frontons des mairies. Malgré que la Révolution française ait aboli les privilèges, il y en a qui sont plus égaux que d'autres !

Dans le préambule de 1946 annexé, il est stipulé :

- Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi et nous avons 5 millions de personnes qui en sont privées.

- Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.

Pourtant l'action syndicale est de plus en plus criminalisée et les militants syndicaux discriminés.

- Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.

J'aimerais bien connaître l'entreprise où cela est appliqué.

Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.

Vous privatisez des entreprises qui remplissaient ces conditions et avaient fait la preuve de leur efficacité (PTT, EDF, GDF).

La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.

Il y a du mouron à se faire !

Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.

La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État.

Là c'est la catastrophe ! Recul de la protection sociale, manque de personnel dans l'éducation nationale, dans les hôpitaux, les Maisons pour personnes âgées.


Comme n'importe quel citoyen peut le constater, cette règle d'or là est loin d'être respectée.


Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, mes respectueuses salutations

Michel Cialdella