mercredi 2 mai 2018

Les grands mensonges de l'ouverture à la concurrence.


Les grands mensonges de l'ouverture à la concurrence.
L'Humanité du mercredi 2 mai 2018



La marche forcée vers la privatisation des services publics depuis bientôt 30 ans a signé la fin des investissements, la hausse des prix, la dégradation des prestations. Les effectifs ont drastiquement baissé et les conditions travail se sont détériorées.
« Je dis aux syndicats : n'ayez pas de crainte illégitime, la SNCF restera publique, ce sera dans la loi et les cheminots resteront cheminots », encore une fois promit Emmanuel Macron lors de son passage au JT de 13 heures de Jean-Pierre Pernaut, sur TF1. Sauf que les syndicats n'ont pas la mémoire courte. Ils se souviennent de Paul Quiliès, qui disait à propos de France Telecom en 1990 : « le service public est notre bien commun, toute idée de privatisation est totalement étrangère à ma démarche et celle du premier ministre ». Et de Nicolas Sarkozy, promettant en 2004 qu'« EDF-GDF ne sera pas privatisée ». Ou encore de Christine Lagarde, qui jurait en juillet 2008 que « la poste restera, et ce n'est pas négociable, une entreprise publique ». Chaque fois, le schéma est le même. Ouverture du secteur à la concurrence, ouverture du capital du service public, transformée en société anonyme, et désengagement progressif de l'État jusqu'à la privatisation complète

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