LES MOTS ONT UN SENS.
Il y en a marre
d'entendre parler de "dialogue" social. Quel sens cela a de dialoguer
avec nos adversaires de classe ? Moi je dialogue avec mes amis...
Ce n'est pas de
dialogue dont nous avons besoin mais de négociations qui prennent en compte les
légitimes aspirations des salariés qui sont les seuls producteurs de valeurs
économiques, contrairement aux actionnaires et au grands patrons qui sont des
prédateurs.
Ces actionnaires que la
doxa néolibérale présente comme des investisseurs. Certes, ils investissent, mais
pas en fonction des besoins de la population, en fonction du taux de profit
espéré. Les sommes investies sont d'abord prélevées sur le travail des
producteurs. En sommes comme le dit Bernard Friot, "ce fric ils nous l'ont d'abord piqué" ! Et trop souvent pour
faire de l'argent avec de l'argent (le capitalisme financier). En 2013 cela
représente 326 milliards €. Seulement,
ces "revenus" financiers sont prélevés sur l'économie réelle,
provoquant un immense gâchis. Par exemple, ils représentent 70% des dépenses de
l'ensemble des régimes de base de Sécurité sociale.
Comment ne pas
comprendre qu'une véritable guerre contre les salaires est engagée au niveau
international. D'ailleurs c'est le milliardaire américain Warren Buffett qui le
dit : « La guerre des classes existe,
c'est en fait, mais c'est la mienne, la classe des riches, qui mène cette
guerre, et nous sommes en train de la remporter ». Efface à cette guerre
qui nous est menée il faudrait dialoguer. Cela ferait rire si ça n'était pas
nous les victimes.
Michel Cialdella
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