mercredi 1 décembre 2010

Populiste ça n'est pas un gros mot

Mercredi 1er décembre 2010.
Le texte ci-dessous à été envoyé sur le blog d'Emmanuel Valls.
Emmanuel Valls était l'invité du Grand journal sur Canal+. Cet homme qui se prétend "de gauche" a été clair au moins sur une chose : il ne veut pas la fin du capitalisme, reprochant à Éric Cantona son appel à vouloir faire « péter le système », ce soi-disant socialiste, lui, veut aménager le capitalisme. Sur le tabouret d'à côté l'inévitable Bernard Henri Lévy veut lui le moraliser (cherchez l'erreur).

Les deux compères feraient bien de méditer ces phrases de Stéphane Hessel :

« Le capitalisme sur lesquels les sociétés modernes se sont engagées, nous savons maintenant que c’est une voie sans issue. Il nous faut réfléchir à d’autres formes de fonctionnement du marché, que les capitaux servent à ce que le plus grand nombre profite de la richesse générale, loin de la domination de l’argent… C’est très dangereux de privatiser. Le CNR a marqué la nécessité de laisser dans le domaine public ce qui relève du bien commun.».

Stéphane Hessel, Résistant, Déporté, Diplomate, co-auteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. L’Humanité du 4 novembre 2009.

Stephane Hessel c'est autre chose que Valls ou BHL !

En clair rien ne changerait si des gens comme lui était élu. Salariés de France vous êtes prévenus. Comme ils n'ont rien à proposer que l'aménagement du sarkozysme ils s'en sont pris à Jean-Luc Mélenchon en mettant son "populisme" sur le même plan que celui de Marine Le Pen. Après cela les irresponsables se sont les autres ! Il faut vraiment n'avoir rien à dire... Et puis j'ai eu la curiosité de regarder le dictionnaire au mot populiste : « membres du Populist Party américain (1892) qui défendait les intérêts des classes paysannes et ouvrières ».

En effet ça fait peur !... À la bourgeoisie.
Michel Cialdella

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