« Quand il s’agit des enfants, la loi ne doit plus être la loi ; elle
doit être la mère »
Victor Hugo.
Victor Hugo.
Michel
Cialdella
6 rue Joseph Bertoin
38600 Fontaine.
6 rue Joseph Bertoin
38600 Fontaine.
Fontaine
le 7 décembre 2018.
Monsieur
le président de la République.
Des
images et des vidéo montrant des lycéens à genoux, les mains sur la tête
posture imposée pendant de longues heures et qui selon
l’article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, relève
de la torture (1) pourtant interdite en France… me semble-t-il. Cela au moment
où à l’Assemblée nationale on envisage d’interdire la fessée. Heureusement le
ridicule ne tue pas…
Une
« sanction » infligée à des enfants (2) sans jugement. De quoi
susciter l’indignation d’un grand nombre
de personnes et donc du grand-père que je suis. Vôtre silence coupable en dit
long sur le mépris que vous avez du peuple, je veux dire des plus modestes. Car
rien, je dis bien rien, ne saurais justifier une telle humiliation. Lorsqu’on
voit votre ministre de l’intérieur tenter de justifier ces pratiques policières
(le contexte…), c’est juste
affligeant.
Chaque année en France, 500 personnes succombent d’un accident
sur leur lieu de travail. On attend de voir un PDG à genoux les mains sur la
tête.
Le Défenseur des droits a annoncé ouvrir une enquête au lendemain de
l’interpellation controversée de 151 jeunes près d’un lycée de
Mantes-la-Jolie (Yvelines).
Cette enquête portera « sur les conditions dans lesquelles se sont
déroulées des interpellations de lycéens à Mantes-la-Jolie », a
précisé l’autorité indépendante, qui rappelle être chargée de « veiller
au respect de la déontologie » des forces de l’ordre et de défendre « l’intérêt
supérieur de l’enfant ». (3)
Ce
dont a besoin notre jeunesse (qui est
notre avenir), c’est d’enseignement gratuit avec des établissements
modernes, et des professeurs en nombre suffisant. C’est aussi d’avoir des
parents qui vivent dignement de leur travail. Pouvez-vous comprendre cela du
palais que le peuple, grâce à son travail, met à votre disposition
gratuitement ?
Les malheureux sont les puissances de
la terre ; ils ont le droit de parler en Maîtres au gouvernement qui les
néglige. (4)
Michel Cialdella, Citoyen en colère
1- Article
5 : Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements
cruels, inhumains, ou dégradants.
« Le terme « torture » désigne
tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou
mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment
d’obtenir d’elle ou d’une tierce personne des renseignements ou des aveux, de
la punir d’un acte qu’elle ou une tierce personne a commis ou est soupçonné
d’avoir commis, de l’intimider ou de faire pression sur elle ou d’intimider ou
de faire pression sur une tierce personne ou pour tout autre motif fondé sur
une forme de discrimination quelle qu’elle soit, lorsqu’une telle douleur ou de
telles souffrances sont infligées par un agent de la fonction publique ou tout
autre personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son
consentement exprès ou tacite. Ce terme ne s’étend pas à la douleur aux
souffrances résultantes uniquement de sanctions légitimes, inhérentes à ces
sanctions ou occasionnées par elles ».
2- Selon
la convention internationale relative aux droits de l’enfant adopté en 1989
ratifiées par 191 pays pour la France. Première parie, article premier : au sens de la présente convention, un enfant
s’entend de tout être humain âgé de moins de 18 ans.
3- Le
figaro.fr du 7 décembre 2018
4- Saint-Just
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire