Il y aurait une crise…des gilets jaunes.
À
longueur d’antennes les présentateurs et les consultants « bien en
cours » nous parlent de la « crise des gilets jaunes ». Alors qu’il s’agit
d’une crise économique, politique, institutionnelle et sociale. Les
« gilets jaunes » en étant la conséquence de cette guerre sociale.
C’est une guerre contre le salaire sous toutes ses
formes : salaire direct, salaire socialisé, pension de retraite, assurance
chômage, minima sociaux.
La
classe dominante et ses chiens de garde baptisent cela « crise des gilets
jaunes » pour ne pas mettre en cause le capitalisme seul responsable des 9
millions de personnes qui vivent en France en dessous du seuil de la pauvreté
(1).
Oubliant
tranquillement le coût du capital : Les dividendes versés aux actionnaires
par les entreprises, ce sont 180
milliards d’euros en 2017, d’après l’INSEE ; les intérêts prélevés par
les banques sur les entreprises, 67
milliards. Les marchés financiers se nourrissent aussi du budget de l’État :
42 milliards d’euros versés en
intérêts de la dette. Le crédit d’impôt compétitivité – emploi et les
exonérations de cotisations patronales encouragent les bas salaires et coûtent 70 milliards d’euros. (L’Humanité lundi
10 décembre 2018).
Michel Cialdella
10 décembre 2018
10 décembre 2018
1 - En France, selon le seuil de pauvreté adopté, un
individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs
à 855 euros (seuil à 50 % du revenu médian) ou à 1 026 euros (seuil à
60 %). (Source : Observatoire de la pauvreté)
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