dimanche 24 novembre 2019

Ma France à moi



Bonsoir mes loulous,


voici quelques lignes inspirées par le non-respect d'une vieille dame qui s'appelle La France : elle a soudain perdu, sans méfiance aucune, ses enfants, exécutés par des êtres immondes... Méditez cela, c'est gratos, à bientôt les amis, je vous embrasse.

http://pierreperret.fr/#/actualites/communique/ma-france-moi/ 




Ma France à moi

  
C’est celle de 1789, une France qui se lève, celle qui conteste, qui refuse, la France qui proteste qui veut savoir, c’est la France joyeuse, curieuse et érudite, la France de Molière qui tant se battit contre l’hypocrisie, celle de La Fontaine celle de Stendhal, de Balzac, celle de Jaurès, celle de Victor Hugo et de Jules Vallès, la France de l’invention, des chercheurs, celle de Pasteur, celle de Denis Papin et de Pierre et Marie Curie, la France des lettres, celle de Chateaubriand, de Montaigne, la France de la Poésie, celle de Musset, d’Eluard, de Baudelaire, de Verlaine et celle d’ Aimé Césaire, la France qui combat tous les totalitarismes, tous les racismes, tous les intégrismes, l’obscurantisme et tout manichéisme, la France qui aime les mots, les mots doux, les mots d’amour, et aussi la liberté de dire des gros mots la France qui n’en finira jamais de détester le mot «soumission» et de choyer le mot révolte.

    Oui ma France à moi c’est celle des poètes, des musiciens, celle d’Armstrong, celle de l’accordéon, celle des chansons douces, des chansons graves, des espiègles, des humoristiques, des moqueuses ou celles truffées de mots qui font rêver d’un amour que l’on n’osera jamais déclarer à celle qu’on aime.

    Ma France à moi c’est celle de Picasso, de Cézanne et celle de Soulages, celle d’Ingres, celle de Rodin, la France des calembours, des «Bidochons», celle de la paillardise aussi bien que celle du «chant des partisans».

    Ma France c’est celle de Daumier, celle de l’ «Assiette au beurre», du «Sapeur Camembert», celle de Chaval, celle de Cabu, de Gottlieb, de Siné, celle du «Canard», de «Fluide Glacial» et de «Charlie», drôles, insolents, libres !

    Ma France, c’est aussi celle des dictées de Pivot celle de Klarsfeld et celle de Léopold Sedar Senghor, la France des «Enfants du Paradis» et des «Enfants du Veld ’hiv», celle de la mode libre, celle de la danse, des flirts et des câlins, celle de la musique douce et des rock déjantés, celle de la gourmandise, ma France à moi c’est une France capable de renvoyer dos à dos la Bible et le Coran s’il lui prend l’envie d’être athée.

    Eh oui ! Ma France est une France libre, fraternelle et éternellement insoumise aux dictats de la «bienpensance».

    Il n’est qu’en respectant toutes ces diversités qu’on arrive un jour à vivre la «douce France» de Trenet. Celle qui m’a toujours plu et que notre jeunesse lucide et combative fera perdurer par-delà les obscurantismes.

    Figure révolutionnaire emblématique durant «La commune», le «Père Duchêne» écrivait au frontispice du journal qu’il publiait en 1793 : «La République ou la Mort !» Son journal coûtait 1 sou… mais on en avait pour son argent.


mardi 5 novembre 2019

Evo Morales mieux élu que Macron





Bolivie.
 Evo Morales officiellement déclaré vainqueur de l’élection présidentielle


L’Humanité du Mardi, 5 Novembre, 2019



Le Tribunal suprême électoral a rendu publics, samedi, les résultats définitifs de l’élection présidentielle bolivienne du 20 octobre. Le candidat socialiste et président sortant, Evo Morales, l’emporte avec 47,08 % des suffrages. Comme il distance de plus de 10 points le candidat de droite arrivé deuxième, Carlos Mesa, avec 36,51 % des voix, selon la loi bolivienne, il n’y aura pas de second tour. Carlos Mesa a, dimanche, exigé un nouveau vote. Lors de la publication des premiers résultats partiels, publiés dimanche 20 octobre, les zones rurales favorables à Evo Morales n’avaient pas été comptabilisées et moins de 10 points séparaient les candidats. L’opposition avait alors appelé à des manifestations, dont certaines ont pris un tour violent quand il est apparu que Morales l’emporterait dès le premier tour. L’Organisation des États américains réalise un audit du scrutin, à la demande du gouvernement bolivien, et rendra ses conclusions d’ici deux semaines. G. D. S.


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Journalistes libres, n'en parlez surtout pas sur les antennes !
Comme on peut le constater, il est mieux élu que Macron, qui au premier tour avait obtenu 24,1 % des suffrages.

samedi 2 novembre 2019

Je soutiens l’action des cheminots et leur revendication du paiement des jours de grève.





Je soutiens l’action des cheminots et leur revendication du paiement des jours de grève.

À propos du paiement des heures de grève.
Certains semblent découvrir une vieille revendication ouvrière, mais souvenons-nous qu’en 1968 la plupart des travailleurs ont eu sous des formes diverses le paiement d’une grève plutôt longue (4 semaines en ce qui me concerne).
À l’époque je travaillais dans la métallurgie. À partir de 1968, lorsque nous déposions un cahier de revendications, la dernière ligne était : « Paiement des heures de grève » si les revendications n’étaient pas satisfaites avant. Et qui décidait de ce paiement ? Ni le patron, ni la loi mais le rapport des forces.

Pourquoi la grève devrait-elle entraîner une perte de salaire ?
En effet, la grève n’est pas « un non-travail » mais une action déclenchée par les producteurs de valeur économique dont le travail assure des revenus confortables aux actionnaires et autres parasites qui eux ne font jamais grève et pour cause « ils ne produisent rien ». Et si les producteurs font grève, c’est que les parasites ne les entendent pas ! C’est donc à eux qu’il faudrait retirer le « pognon de dingue » qu’ils gagnent sur notre dos avec des conditions de non-travail confortable…..
Est-ce que l’on retire du salaire aux députés et sénateurs qui dorment sur les bancs de l’assemblée ? Aux ministres qui prennent des décisions antisociales ? À un président mal élu qui ne respecte pas le peuple ?

Vu l’argumentaire ci-dessus, exigeons de la part des pouvoirs publics que les grèves n’entraînent pas de retenue de salaire.

vendredi 1 novembre 2019

Le Rassemblement National attaque Fabien Roussel






PCF. Le Rassemblement National
 attaque Fabien Roussel

L’Humanité du Jeudi, 31 Octobre, 2019


Le parti de Marine Le Pen, gêné par l’attentat de Bayonne, porte plainte pour diffamation contre le dirigeant communiste.

L’anticommunisme viscéral de l’extrême droite a encore frappé. Le Rassemblement national, embarrassé depuis l’attentat de Bayonne commis par un ex-candidat de leur parti, a affirmé mercredi dans un communiqué porter plainte pour diffamation contre le secrétaire national du PCF. Invité le matin même sur France 2, Fabien Roussel avait soulevé la responsabilité de l’extrême droite et du climat actuel dans cet attentat, s’interrogeant : « Est-ce que l’argent public versé au Front national sert à acheter des armes ? À l’attentat de Bayonne, c’est un ex-candidat aux cantonales qui était armé depuis plusieurs années. Ce n’est pas nouveau. Je demande que les enquêtes les plus sérieuses soient poussées. »

Le secrétaire national du PCF a également envoyé mercredi un courrier au ministre de l’Intérieur concernant les centaines de militants d’extrême droite fichés S. « Un climat de violence, alimenté par l’amalgame honteux insécurité-immigration-terrorisme, pousse des militants d’extrême droite à passer à l’acte », écrit-il. Et le dirigeant communiste de demander à Christophe Castaner « d’éclairer nos concitoyens et la représentation nationale sur la réalité de cette menace… Combien d’attentats ont-ils été déjoués, mettant en cause des militants d’extrême droite, identitaires ? Combien d’arrestations pour trafic d’armes d’individus issus de ces réseaux ? » 350 militants de l’ultradroite en France posséderaient légalement des armes à feu. C’était aussi le cas de Claude Sinké, le tireur de la mosquée de Bayonne, loin d’être le premier militant RN à passer à l’acte… M. V.