Les
grands mensonges de l'ouverture à la concurrence.
La marche forcée vers
la privatisation des services publics depuis bientôt 30 ans a signé la fin des
investissements, la hausse des prix, la dégradation des prestations. Les
effectifs ont drastiquement baissé et les conditions travail se sont
détériorées.
« Je dis aux syndicats
: n'ayez pas de crainte illégitime, la SNCF restera publique, ce sera dans la
loi et les cheminots resteront cheminots », encore une fois promit Emmanuel Macron lors de son passage au
JT de 13 heures de Jean-Pierre Pernaut, sur TF1. Sauf que les syndicats n'ont
pas la mémoire courte. Ils se souviennent de Paul Quiliès, qui disait à propos de France Telecom en 1990 : « le service public est notre bien commun,
toute idée de privatisation est totalement étrangère à ma démarche et celle du
premier ministre ». Et de Nicolas
Sarkozy, promettant en 2004 qu'« EDF-GDF
ne sera pas privatisée ». Ou encore de Christine
Lagarde, qui jurait en juillet 2008 que « la poste restera, et ce n'est pas négociable, une entreprise publique ».
Chaque fois, le schéma est le même. Ouverture du secteur à la concurrence, ouverture
du capital du service public, transformée en société anonyme, et désengagement
progressif de l'État jusqu'à la privatisation complète
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