vendredi 8 mars 2013

Le mini-putsch de M. Estrosi


A partir de cette année le 19 mars sera la date de la comémoration officielle de la fin de la guerre en Algérie. Cela ne plait pas au nostalgique de l' "Algérie Française". Un ancien écrit une lettre ouverte au maire de Nice :

Le mini putsch de M. Estrosi


Après avoir toléré, le 23 avril 2011, la célébration des 50 ans du putsch et un hommage aux militaires déserteurs de l'OAS, le maire de Nice a décrété que le 19 mars ne serait pas commémoré dans sa ville, en contradiction avec des instructions du préfet des Alpes-Maritimes.

Et la mairie ne sera pas pavoisée, ce qui ravit tout ce que la ville compte encore de nostalgiques de cette époque révolue. Mais tous les Niçois ne sont pas au diapason de leur maire… Voici un extrait de la lettre ouverte d'un habitant, le professeur Nouschi, qui signe : « juifs pieds-noirs, niçois depuis 1965 et démocrates depuis toujours » :

 «… De Gaulle a mis fin à la guerre d'Algérie, malgré l'OAS qui a tout fait pour l'assassiner. J'ai donc voté pour la fin de la guerre et je m'en félicite. Cette guerre a tué 25 à 30 000 soldats du contingent. N'est-ce pas trop ? Elle a coûté aux Français 10 000 milliards de francs (celle d'Indochine avait déjà coûté 3000 milliards). Vous n'avez pas le droit de refuser qu'on parle de la fin de la guerre.

C'est indigne d'un citoyen et d'un parlementaire qui se prétend gaulliste. Mais vous ne savez pas ce que c'est d'être gaulliste. Vous voulez faire plaisir à l'OAS qui a tenté plus d'une fois d'assassiner De Gaulle… »

L'Ancien d'Algérie n° 515, mars 2013

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