samedi 3 février 2018
Bannir les expressions patronales
Merci Michel pour ta ténacité et ton refus de te taire.
Peux-être as-tu lu dans l'Huma en dernière page il y a deux ou trois jours que mon courrier accompagnant ma contribution financière avait été publié......très partiellement!! Je demande, (en fait je redemande comme il y deux ou trois ans!!) et à partir d'exemples concrets pris dans des articles de l'Huma, que les mots anglais ne soient utilisés que lorsqu'il n'y a pas l'équivalent en français. Et surtout de bannir toute expression patronale du genre "coût du travail" "charges sociales" et, tout récemment cette nouvelle merveille, "inflation des coûts du travail". Expressions qui utilisées dans un journal communiste contribuent à entretenir le camouflage de la réalité de l'exploitation et à culpabiliser les salariés (la main d'œuvre chinoise est moins exigeante, moins flemmarde que la française) : le capitaliste achète (salaire et cotisations) l'usage de la force de travail des salariés et, au nom du droit lié à la propriété privée des moyens de production, il s'accapare toutes les richesses produites par cette force de travail, ne lui reversant que la part arrachée par le rapport des forces "classe salariale/classe capitaliste". Si le patron "payait le travail" il ne gagnerait rien. Le travail n'est pas une charge, c'est une nécessité humaine et sociale sans laquelle aucune richesse n'est produite et donc aucune plus-value, aucune valeur ajoutée (accaparée). J'ai envoyé 6 courriers, gentils mais fermes, et personnels à chacun des journalistes ayant utilisé anglicismes et expressions patronales. Aucune réponse, voire poursuite de l'emploi que je condamne par certains dont Maurice Ulrich rédacteur 1 fois sur 3 de l'édito de l'Huma journalière.
Je n'en ai rien à f....., je continue à leur envoyé mes remarques, critiques mais aussi félicitations pour les articles qui m'ont beaucoup plu. J'ai l'impression que la formation marxiste des journalistes de l'Huma n'est pas top!!
Salut et à la prochaine manif ce qui ne va pas tarder.
Fraternellement;
Roger BRIOT, le 5 septembre 2008
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