samedi 2 novembre 2019

Je soutiens l’action des cheminots et leur revendication du paiement des jours de grève.





Je soutiens l’action des cheminots et leur revendication du paiement des jours de grève.

À propos du paiement des heures de grève.
Certains semblent découvrir une vieille revendication ouvrière, mais souvenons-nous qu’en 1968 la plupart des travailleurs ont eu sous des formes diverses le paiement d’une grève plutôt longue (4 semaines en ce qui me concerne).
À l’époque je travaillais dans la métallurgie. À partir de 1968, lorsque nous déposions un cahier de revendications, la dernière ligne était : « Paiement des heures de grève » si les revendications n’étaient pas satisfaites avant. Et qui décidait de ce paiement ? Ni le patron, ni la loi mais le rapport des forces.

Pourquoi la grève devrait-elle entraîner une perte de salaire ?
En effet, la grève n’est pas « un non-travail » mais une action déclenchée par les producteurs de valeur économique dont le travail assure des revenus confortables aux actionnaires et autres parasites qui eux ne font jamais grève et pour cause « ils ne produisent rien ». Et si les producteurs font grève, c’est que les parasites ne les entendent pas ! C’est donc à eux qu’il faudrait retirer le « pognon de dingue » qu’ils gagnent sur notre dos avec des conditions de non-travail confortable…..
Est-ce que l’on retire du salaire aux députés et sénateurs qui dorment sur les bancs de l’assemblée ? Aux ministres qui prennent des décisions antisociales ? À un président mal élu qui ne respecte pas le peuple ?

Vu l’argumentaire ci-dessus, exigeons de la part des pouvoirs publics que les grèves n’entraînent pas de retenue de salaire.

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